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Un décloisonnement en faveur des sciences

 Il s'est tenu le 26 juillet dernier la toute première journée d'archéométrie organisée à l'université de Yaoundé I.
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Mettre ensemble les acteurs des sciences exactes ou naturelles et ceux des sciences humaines ou sociales pour une production d’informations et de savoirs dans la connaissance et la compréhension de l’art et l’archéologie. C’est cet objectif principal que vise la journée d’archéométrie. Via sa portée sensibilisatrice, elle est un moyen d’union et de renforcement de lien entre la faculté des Sciences et la faculté des Arts,  Lettres et Sciences Humaines à travers les départements de Chimie Inorganique,  Géosciences et Arts et Archéologie de l’université de Yaoundé I . « les sciences ne doivent plus fonctionner toutes seules,  il faut une collaboration et un décloisonnement pour que les données scientifiques soient plus fiables »,  soutient le Dr Epossi Ntah Zoila Luz, coordonnatrice de la Journée d’Archéométrie et chef de section de la section archéologie et gestion du patrimoine culturel.

« Les chercheurs n’ont plus besoins de faire voyager les échantillons des trouvailles de leur recherche pour analyse mais peuvent déjà le faire sur place dans le laboratoire du département des arts et de l’archéométrie », annonce cyrille Bela,  chef du département des Arts et Archéologie  de l’Université. Désormais doté d’un laboratoire composé de 300 microscopes optiques et de matériels d’échantillonnage offert par la coopérative allemande GIZ, Dr Epossi affirme que cette donation servira pour renforcer les capacités des étudiants dans leur rencherche.

Né en 1958 à l’Université d’Oxford en Angleterre,  l’archéométrie est une discipline peu connue mais pourtant très présente dans la vie active. Elle renvoie au patrimoine culturel matériel à savoir les vestiges archéologiques, les œuvres d’art et d’autres types d’objets. Elle a pour mission de faire des investigations sur ces objets afin de comprendre leur nature et le développement culturel des peules qui les ont produits. Pour cela,  plusieurs techniques d’analyses en rapport avec les sciences exactes sont utilisées d’où l’importance capitale de la complémentarité de ces deux disciplines

« Lors d’un colloque sur l’archéométrie  en 1986 au Cameroun, le sénégalais Pr  Cheikh Anta Diop avait demandé l’implication des sciences exactes dans l’archéologie,  raison pour laquelle nous avons tenu à continuer à accomplir cette volonté car très décisive pour les deux disciplines « ,  explique la coordonnatrice cette journée d’archéométrie.« Les sciences exactes au cœur de l’art et l’archéologie » est le thème sur lequel s’est centré les échanges. Sous la supervision de Pr Christiane Essoh Ewane,  doyen de la faculté des arts,  lettre et sciences humaines qui n’a pas manqué par la voie de son représentant,  d’exprimer sa joie face à cet événement  car comme il l’a laissé entendre, « cette initiative témoigne du dynamisme scientifique de l’université et de la vie académique. Il s’agit d’une belle rencontre entre les humanitaires et les scientifiques ». De nombreux thèmes de recherches ont été développés pendant la dite journée.

Hilary Sipouo (stagiaire)

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