C’est l’objectif du 3ème Congrès africain sur le numérique ferroviaire qui s’est ouvert hier, 28 mai 2024 à Yaoundé.
Le transport ferroviaire est en plein développement dans le monde entier. Ce développement s’accompagne du numérique surtout en Afrique. L’on veut développer également toutes les applications digitales dans le monde du ferroviaire. Et c’est la raison pour laquelle l’Union internationale pour les chemins de fer (UIC), présente sur cinq continents a décidé de développer son aide à l’ensemble de ses membres en Afrique, et s’investit particulièrement dans le numérique. Concrètement, selon Christian Chavannel, directeur du département système ferroviaire de l’UIC et Coordinateur de la région Afrique, Représentant du Directeur général de l’UIC, il y a déjà des applications ferroviaires inédites, qui ont été mise en œuvre. « Dans nos deux premiers Congrès au Cap (2019, ndlr) et à Tunis (2021, ndlr), on a pu mettre en évidence toutes les bonnes pratiques des compagnies ferroviaires africaines, et de la chaîne de la valeur africaine. Dans ce 3ème Congrès, on va continuer de montrer les bonnes pratiques et en plus de ça, on va montrer tout ce que l’UIC peut apporter au secteur ferroviaire africain », a-t-il indiqué dans son propos au cours de la cérémonie d’ouverture d’hier, 28 mai 2024, présidée par le Premier Ministre Chief Dr Dion Ngute, en présence d’un parterre des membres du Gouvernement, des responsables de l’UIC et des représentants des pays membres.
C’était au Hilton Hôtel de Yaoundé. On peut citer au rang de ces pays représentés, l’Ethiopie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Afrique du Sud. Concrètement au cours de ce 3ème Congrès africain sur le numérique ferroviaire, dont le thème des travaux est « le digital, un défi pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire », il est question de faire le point sur la précédente rencontre de Tunis et voir comment est-ce qu’on a avancé ; a-t-on bien avancé ; de continuer à avancer, à numériser le chemin de fer. « Numériser le chemin de fer, ça veut dire mieux suivre les trains, mieux vendre des billets, avoir des systèmes informatisés pour vendre facilement des billets, pour pouvoir suivre le fret également. Il faut qu’un client qui confie son container puisse savoir où il est en permanence. L’objectif étant d’avancer ensemble dans tous les réseaux africains. Et pas simplement les réseaux africains. On essaye de profiter des avancer des autres réseaux pour pouvoir avancer en matière de numérique », a expliqué Pascal Miny, le Directeur général de Camrail.
Il est incontestable que le numérique devra occuper une place centrale dans la réalisation de l’ensemble des projets ferroviaires, comme l’a indiqué le Premier ministre. Paraphrasant par la suite le chef de l’Etat Paul Biya qui disait dans un de ses discours : « La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires ». Et de poursuivre : « Il s’agit clairement d’une invite à positionner le numérique comme un des leviers prioritaires au développement socio-économique. Dans ce sillage, le gouvernement s’est immédiatement engagé dans une démarche d’amélioration et de de consolidation de ses acquis. Ainsi, l’un des piliers de notre stratégie de développement à l’horizon 2030 repose sur la transformation structurelle de notre économie », a rappelé Chief Dr Dion Ngute. Les travaux de ce 3ème Congrès africain sur le numérique s’achève demain, 30 mai 2024.