Les pays membres de l’organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom) veulent franchir un nouveau palier pour la fluidité des échanges.
Il est de plus en plus difficile d’avoir une communication stable et sans interruption dans certains pays du continent africain. La moindre coupure des câbles sous-marins met à mal les échanges entre personnes et par extension entre pays ou organisations. Cette situation occasionne un important manque à gagner dans un contexte marqué par le développement du e-commerce et la digitalisation des biens et services. Le dernier triste scénario remonte au mois de mars. La coupure du câble sous-marin avait mis en difficulté plusieurs secteurs économiques.
La piste satellitaire est la voie vers laquelle il faut aller selon l’organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom). Elle a tenu sa 74e session du conseil d’administration à Yaoundé la semaine dernière. Les travaux reposaient essentiellement sur les mécanismes à actionner afin de réussir cette transformation pour des échanges plus fluides. L’engagement des pays membres est irréversible : « Il est crucial pour les pays africains de prendre connaissance de ce qu’ils ont en terme de communication par voie satellitaire. Lors du dernier conseil, on a développé une approche stratégique sur cinq ans. Il est question de voir dans quelle mesure l’Afrique peut utiliser les satellites africains pour accélérer sa connectivité. Nous pensons qu’après ces travaux, nous aurons des actions urgentes à déployer pour une meilleure connectivité du continent », a indiqué le Pca, Bini Kouame.
Pour le directeur de Camtel, Judith Yah Sunday, le satellite est la voie à suivre pour résoudre les problèmes de télécommunication rencontré jusqu’ici : « Cette session se tient dans un contexte très important compte tenu des évènements que nous avons connus au mois de mars avec la coupure des câbles sous-marins. Aujourd’hui, la solution satellitaire se présente comme une opportunité qui permettrait à l’ensemble des pays d’être toujours connecté quel que soit les problèmes que nous pourrons avoir avec les autres voies de communication telles que les câbles sous-marins ».
Cette rencontre se veut être une occasion de relancer la dynamique de Rascom question d’amener le continent à s’inscrire dans une nouvelle dynamique, s’est réjoui le dg de Rascom, Timothy Ashong.
Author: Solière Champlain Paka
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