Un militaire abat un gendarme près de Mozogo à l’Extrême-Nord du Cameroun 

Une vive querelle entre deux hommes en uniforme engagés dans l'opération Task force pour la protection de Ouzal se termine tragiquement.
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Le village Ouzal, près de Mozogo dans l’arrondissement de Mayo Moskota, région de l’Extrême-Nord du Cameroun était le théâtre d’un singulier affrontement hier vers 17h00 . Une vive querelle a opposé deux militaires engagés dans l’opération Task force pour la protection de la localité de Ouzal. Le soldat de 1er classe Abakar Ngai Nasser du 42 ème Bataillon d’infanterie motorisée recruté en 2019 et le gendarme Athanase Massia, en service au groupe d’escadron n° 30 du peloton 301 ont échangé de vifs mots. Le soldat aurait désobéi à un ordre de son « ancien » et donc chef, le gendarme. Ce dernier voulait maintenir les populations de ce village qui souhaitaient s’installer aux côtés du poste des forces de défense. Le gendarme aurait justifié que celles-ci se sentent plus en sécurité près du poste. Le soldat, pour des raisons qui lui sont propres était totalement contre et a entrepris de les chasser au loin, selon des sources de Le Jour.

Lire aussi : Deux prisonniers abattus dans une évasion massive à la prison principale de Tcholliré dans le Nord du Cameroun 

L’aîné n’a visiblement pas supporté cette insoumission. Le ton est monté, rapportent nos sources, ça n’a pas suffit à faire entendre raison au militaire. Ils en sont venus au poing. Le gendarme aurait eu le dessus. On les aurait séparé. Il y’a eu un moment de flottement où l’assistance croyait la situation apaisée. Il n’en était rien. Nasser Abakar Ngai s’est éclipsé sournoisement et est revenu armé de son fusil. Sans la moindre hésitation, il a tiré à bout portant sur Athanase Massia, le tuant sur le champ. Le forçat a été maîtrisé par d’autres militaires présents sur les lieux et mis aux arrêts.

Aziz Salatou

Author: Aziz Salatou

One comment

  • FGM

    13 janvier 2023 à 15h48

    Il serait mieux de dire « Une source de Le Jour » et nous « du Jour » simplement parce que le journal s’appelle « Le Jour » et non « Jour’. L’article « Le » est dont indissociable à « Jour »

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