Elsa Kane
La chanteuse Lily organisatrice pays et son équipe ont été reçues en audience le 12 octobre par Ismaël Bidoung Mpkatt, ministre des Arts et de la culture.
Les préparatifs de la 17ème édition du Festival Sica (Stars de l’intégration culturelle Africaine) s’accélèrent. Du 5 au 14 novembre, le musée national à Yaoundé servira de village à ce grand rendez-vous panafricain. Le comité d’organisation a été reçu en audience le 12 octobre par le ministre des Arts et la Culture, Ismaël Bidoung Mpkatt. La salle des convivialités du Minac a fait le plein d’œuf pour l’occasion. Autour du ministre Ismaël Bidoung Mpkatt, les chanteuses Lily (Ngo Makele Elisabeth Liliane à l’état civil), coordinatrice pays des Sica, Rachel Tsoungui, le Secrétaire général du Minac, les responsables des différents services du Minac et toute l’équipe d’organisation du Sica. Dans une ambiance solennelle et studieuse, les deux parties ont échangé sur différents points destinés à faire de cette plateforme dédiée aux artistes pratiquant la musique moderne d’inspiration traditionnelle, une réussite.
« Nous sommes heureux de vous accueillir ici ce jour (12, Ndlr). Vos activités sont scrutées de près par nos autorités compétentes », a fait savoir Ismaël Bidoung Mpkatt. Le ministre a rassuré ses convives de sa participation à ce banquet culturel. Le parrainage de son département ministériel est donc acquis pour le Sica. Le Cameroun a en effet mis la barre haute. 17 pays, soit une délégation d’une soixantaine de personnes est attendue à Yaoundé pour cet événement placé sous le thème : « L’artiste vecteur de l’intégration culturelle africaine. Son rôle ». Les artistes viendront du Burundi, du Mali, du Congo, du Benin, du Gabon, du Tchad, du Sénégal, entre autres.
« Je vous remercie particulièrement de cette audience, la culture est l’essence de l’humanité et confère à l’homme toutes ses valeurs. Le constat fait est que la musique traditionnelle qui véhicule un message et qui reflète notre identité tend à disparaitre. Le festival Sica a été créé en 2001 afin de préserver cette musique authentique et originale d’Afrique et d’instaurer un dialogue interculturel permanent et fédérer les peuples africains autour de ces valeurs. Il a la particularité d’être rotatif. En accueillant une constellation d’artistes et d’hommes de culture, le Cameroun s’ouvre et se laisse découvrir à travers sa diversité culturelle et artistique et s’exporte en Afrique et dans le monde et voit ses valeurs intrinsèques essaimées sans limite géographique », affirme Lily.
Selon l’ambassadrice du Sica, le Cameroun a beaucoup à gagner dans l’organisation de cette fête panafricaine. « Le Sica va permettre à nos populations de renouer avec la musique traditionnelle. C’est aussi une occasion de plus pour vendre la destination Cameroun et faire vivre le tourisme », a-t-elle dit. A sa suite, l’équipe du Sica composée de Visclo Engali, directeur multimédia, Nicolas Kapesky, directeur Artistique et programmation, Amstromg Lombardi, directeur communication, Véronique Gimenez, direction de la logistique, etc, a présenté l’état des préparatifs. Pour la petite histoire, le Cameroun a participé pour la première fois au Sica, l’an dernier à Bujumbura au Burundi à travers de Lily, lauréate du prix du meilleur Vidéo clip avec dans chanson « A tata ». C’est à cette occasion qu’elle a été faite ambassadrice du Sica. A son initiative, l’organisation de la 17ème edition de cet évènement a été accordée au Cameroun. Le président de ce festival est le béninois Alli Wassi Sissy.
