Depuis quelque temps, l’actualité mondiale est focalisée sur des évènements graves survenus en Tunisie après la suivante déclaration de Saïed Kaïs, le Président tunisien : « … L’immigration clandestine relève d’un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu’elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non comme un pays arabe et musulman ».
Cette déclaration à forte connotation raciste a mis le feu aux poudres et déclenché une répression sauvage et décomplexée vis-à-vis des migrants subsahariens présents en Tunisie. Les agressions, les abus multiformes, les traitements inhumains et dégradants infligés auxdits migrants à cette occasion sont relayés par les médias du monde entier et les réseaux sociaux. Tout simplement pathétique, révoltant et incompréhensible. Ces agissements barbares d’une autre époque qui ont suivi la déclaration discriminatoire du Président de Tunisie ont suscité un tollé d’indignations, de protestation et de condamnations à travers le monde, mais curieusement les dirigeants africains, l’Union Africaine, la CEDEAO et les autres organisations régionales africaines traînent les pieds pour condamner fermement cette chasse inhumaine aux migrants subsahariens en Tunisie et prendre des mesures conservatoires et dissuasives face à ces atteintes graves aux droits de l’homme. La Tunisie, de même que l’ensemble des pays du Maghreb, héberge sur son territoire de nombreux migrants clandestins, notamment ceux originaires de l’Afrique subsaharienne, dont le périple est ralenti ou stoppé par l’obstacle naturel de la Mer Méditerranée. Lire la suite