Comment avez-vous apprécié votre nomination de coprésider la commission mémoire ?
On m’a proposé la co-présidence. J’ai pris le temps pour réfléchir. Finalement, j’ai donné mon accord parce qu’il était important pour moi de venir participer à l’écriture de l’histoire de mon pays à travers le travail qui sera le mien à savoir : parcourir l’étendue du territoire pour recoller avec les moyens indirects et directs ; et les vivants de nos différents espaces. C’est une opportunité de donner la parole à ceux qui n’ont pas parlé ou à ceux qui prennent peur quand il s’agit de parler de cette histoire. On va vers une occasion magique pour libérer la parole et constituer les archives vivantes qui viendront renforcer le travail fait par les historiens. J’ai donné mon accord. C’est une occasion qui permettra de recoller les informations qui serviront à la deuxième phase ; celle de pouvoir ensuite retranscrire les résultats du rapport à travers différents medium afin que ces informations puissent être à la portée de tous les camerounais. Lire la suite