Monsieur le Président de la République, à propos de l’élection du bureau de l’Ordre des médecins du Cameroun,
– J’accuse le Ministre de la Santé Publique de vouloir à tout prix et à tous les prix créer une révolte du corps médical ;
-J’accuse le Ministre de la Santé Publique de piétiner le droit (art. 89, 98, 90, 96-3, 105-4 ; art. 31 et 32 de la loi 96-36 du 10 août 1990 et art. du décret d’application 92- 265 du 22 juillet 1992) à effet d’opérer un passage en force au profit de son candidat ;
– J’accuse le Ministre de la Santé Publique d’avoir fait de la tenue obligatoire de cette élection, une question d’honneur et de défi contre le bon sens, quitte à tripatouiller la liste électorale ;
– J’accuse le Ministre de la Santé Publique d’avoir fait disparaitre mon nom de la nouvelle définitive liste électorale. Alors que je suis régulièrement inscrit à l’ordre, à jour de mes cotisations, et ayant un badge de votant pour le collège des fonctionnaires lors de l’𝒂𝒔𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆́𝒆 𝒈𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒆́𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒂𝒗o𝒓𝒕𝒆́𝒆 𝒅𝒖 29 𝒅𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 2022, 2022, mon nom a subitement disparu des votants du collège des fonctionnaires ;
– J’accuse le Ministre de la Santé Publique d’avoir débarqué le Secrétaire Général (SG) du ministère de la santé, du poste de représentant de son autorité à cette assemblée élective du 29 décembre 2022. Cette destitution n’avait pour seul justificatif que la volonté du ministre d’opérer par un passage en force par un vote truqué ;
– J’accuse le Ministre de la Santé Publique d’avoir instruit son second représentant, celui ayant remplacé le SG, l’inspecteur général de son ministère M. BOUKAR, d’organiser un vote illégal en pleine nuit (vers 01h00 du matin), au mépris de l’éthique et la morale républicaine dont est astreint tout citoyen et davantage les hauts commis d’état ; Lire la suite