Après les élèves et les écoliers, les candidats aux concours administratifs doivent payer un peu plus. Une lettre du Directeur général de Campost, l’entreprise chargée de la diffusion du courrier officiel, demande d’exiger désormais le timbrage à 1500F, à tous les postulants devant joindre une enveloppe au dossier. « Afin de prendre en compte la conjoncture économique marquée par le renchérissement de nos coûts de production en particulier, je vous saurai gré d’informer vos collaborateurs en charge de l’organisation des concours administratifs que toute enveloppe à l’adresse d’un candidat à un desdits concours doit désormais être timbrée à 1500 francs », écrit Pierre Kaldadak au Ministre des Enseignements secondaires. « Depuis 2019, explique-t-il, les enveloppes exigées aux candidats dans les différents concours et autres dossiers reçoivent un timbre – poste ou une emprunte à machine à affranchir d’une valeur de 1000 Fcfa ». Si les candidats aux concours administratifs ne courent plus les rues, la mesure intervient néanmoins au lendemain de la mise en application de la nouvelle loi des finances, jugée asphyxiante pour le petit peuple. Cette loi porte, entre autres, le coût du timbre fiscal, obligatoire pour ces opérations, de 1000 à 1500 Fcfa également. Soit une augmentation de 50%, en valeur relative.