la rédaction
Le sang et les larmes ont ponctué la vie de nos compatriotes vivant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ces dernières années. A la suite du président Paul BIYA dans son discours à la nation, nous avons le devoir républicain de saluer le professionnalisme des forces de défense, et exprimer notre profonde compassion aux familles des militaires et civils tués depuis le début de cette crise. L’évolution de la situation sécuritaire, caractérisée de l’avis de tous les observateurs de « terrorisme résiduel », ouvre des perspectives nouvelles. En cet an de grâce 2023, le moment est venu d’exorciser un passé douloureux afin de retrouver une paix totale. Il s’agit de refonder un lien social durable entre les populations des régions anglophones d’une part et les institutions républicaines d’autre part.
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Sous l’impulsion du président Paul BIYA et du gouvernement, le Grand Dialogue National s’est attelé à dénouer l’inextricable clivage politique entre les sécessionnistes et la République. 2023 marque le temps de reconstruction d’un destin commun. Ce qui est en cause au début de la crise des régions du NOSO, c’est : • Le passé colonial sous la tutelle britannique • Le sentiment de marginalisation de nos compatriotes des régions anglophones largement relayé par des idéologues de la sécession • L’amélioration globale de la situation sécuritaire, étape indispensable pour le relèvement des territoires pacifiés, devra s’accompagner de l’accélération du statut spécial dans l’optique de rééquilibrer les pouvoirs pour une réelle efficacité politique, économique et sociale. Lire la suite
