En 2020, le Cameroun est passé à côté du spectre de la famine. Le désastre n’a été évité que de justesse. Si l’on en croit le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader), le redémarrage économique « plus rapide qu’anticipé », constaté l’année d’après, a été rendu possible grâce aux mesures volontaristes contenues dans le Compte d’Affectation Spécial (CAS) -Covid-19, et aux autres incitations de la loi de finances encourageant à la réduction de la dépendance à l’égard des importations et à la promotion des exportations. Des mesures qui ont alors favorisé une reprise de la croissance nationale de l’ordre de 3,5% en 2021, après l’effondrement observé en 2020 (0,5%). Jusqu’ici, le gouvernement justifie la piètre croissance réalisée en 2020 par des facteurs exogènes notamment Lire la suite