Franck Eddy Mbolo, jeune investisseur camerounais d’à peine 30 ans qui a fait fortune en Chine caresse depuis l’idée d’implanter une industrie au Cameroun. Vite, il porte son choix sur le marché du textile qu’il connaît bien depuis son expatriation en Chine. La fenêtre d’opportunité sur le Cameroun, la terre de ses ancêtres, est d’y installer une chaîne de transformation du textile, de broderie industrielle et d’impression digitale sur du textile avec comme produits finis des uniformes d’entreprises et scolaires, des chasubles, des blouses, des t-shirts…
C’est un risque. Un gros risque dans le contexte ambiant bien connu de morosité. Il le prend, fonce, mettant toutes les batteries en marche pour atteindre un but. La Maison du textile est ainsi portée sur les fonds baptismaux. Un investissement relativement important de 300 millions FCfa environ réalisé jour après jour prend progressivement corps, à force de conviction et de persévérance. Mais aussi grâce à des bonus reversés par des sociétés cotées en bourse : « Je m’en sortais très bien avec mon travail en Chine. J’ai eu de très gros bonus. Une partie de l’investissement de 300 millions Fcfa vient de mon travail, de mon salaire. L’autre partie vient des partenariats que j’ai avec des fournisseurs. Ce n’est pas forcément de l’argent en cash », précise-t-il.
Tout est allé vite. La preuve, le lancement officiel de l’usine qui va employer dans sa phase de lancement environ 50 Camerounaises et Camerounais est annoncé ce mercredi à Emana quartier de Yaoundé Lire la suite.