Image d’illustration : Al Jazeera
La fièvre à hémorragie ayant causé la mort de 23 personnes à la frontière entre la Guinée équatoriale et la Région du Sud au Cameroun, notamment les districts de santé d’Ambam, de Kyé-Ossi et d’Olamze est la maladie à virus de Marburg. Les autorités équato-guinéennes l’ont confirmé. C’est la substance du communiqué du ministre de la Santé publique, daté du 14 février 2023. Il rassure qu’aucun cas n’a été notifié jusqu’à date sur le territoire camerounais. Manaouda Malachie précise qu’en liaison avec les sectorielles et les partenaires techniques et financiers, plusieurs actions ont été initiées dès la réception de l’alerte, il y’a quelques jours pour faire face à tout risque d’importation de cette maladie et à une éventuelle propagation sur le territoire camerounais. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance épidémiologique ; des activités de sensibilisation et de mobilisation communautaire et des investigations multisectorielles et de la recherche active des cas et des personnes en contacts dans les zones à risque. Le ministre de la Santé publique appelle par ailleurs le personnel soignant à notifier immédiatement et à isoler tout cas suspect en évitant de le déplacer dans le respect des règles et de prévention et de contrôle de l’infection.
La maladie à virus Marburg est très contagieuse et virulente. Elle provoque une fièvre hémorragique, avec un taux de létalité pouvant atteindre 90%. Elle se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des troubles de comportement, un malaise général accompagné de saignements graves pouvant provenir de différents orifices naturels. La transmission se fait par manipulation d’un animal infecté, par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées ou encore les surfaces et matériaux contaminés. Les populations frontalières de la Guinée équatoriales en particulier et de l’ensemble du territoire national en général doivent à cet effet adopter des mesures préventives telles que se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savoir surtout après avoir manipulé un animal ou avoir pris soin d’une personne présentant les symptômes suscités ; éviter le contact avec les fluides corporels des personnes malades de fièvre hémorragique, avec les animaux sauvages trouvés morts.
Un numéro vert est mis à la disposition des populations pour tout cas de décès suspect dans les localités concernées ou pour tout cas présentant les symptômes de la maladie à virus Marburg.