L’enseignement catholique maintient le cap du succès cette année. Les 15, 16 et 17 février 2023, les responsables de cet ordre d’enseignement ont évalué et donné une nouvelle perspective aux écoles catholiques avec pour but de conserver les titres de meilleurs établissements scolaires comme ce fut le cas l’année écoulée. Pour Mgr Damase Zinga Atangana, évêque de Kribi et président de la Commission de l’enseignement catholique, cette rencontre des secrétaires à l’éducation permet de faire une évaluation à mi-parcours de leurs établissements. « Nous sommes au milieu de l’année. Il s’agit de voir ce que nous avons déjà fait depuis septembre jusqu’à ce jour. Quelles sont les avancées, les difficultés et les perspectives ? ».
Dans un contexte où la violence semble élire domicile dans les établissements scolaires, l’évêque estime qu’il faudrait prendre des dispositions pour faire des établissements catholiques des havres de paix. Cet enseignement basé sur l’évangile de Jésus Christ a une fois encore montré leurs performances à l’issue des résultats des examens officiels publiés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). Les collèges Vogt, Jean-Tabi et Libermann émergent comme les trois premiers établissements dans le classement établi par l’Obc à l’issue des examens officiels de l’année écoulée. D’après l’évêque, ces efforts sont à renforcer. Il est donc question de former davantage les apprenants pour l’avenir du pays et de l’Eglise. « Il est difficile de se maintenir au sommet. Nous sommes là pour réarmer nos équipes pour que, lors des prochains examens officiels, nous demeurions au sommet. Les résultats aux examens officiels sont pour nous un indicateur. Notre projet, c’est la formation intégrale des hommes, c’est-à-dire, former des têtes bien pleines et bien faites. Donner à nos enfants l’opportunité de se préparer à affronter la société de demain afin d’être des responsables de demain dans l’Eglise et dans la société », confie Mgr Damase Zinga Atangana.
Depuis la réunion des Principaux, les parents d’élèves ont de nombreuses attentes et des suggestions à faire pour la formation des apprenants. « Nous avons très souvent les taux de réussite de 100%. Mais, lorsque l’enfant n’est pas capable d’allier le savoir-faire et le savoirêtre, on s’interroge. Comme ils ont décidé de revoir les modules de formation, nous attendons les résolutions pour pouvoir les aider à les appliquer sur le terrain. Il s’agit bien de nos enfants. On ne peut pas éduquer nos enfants sans nous. Dans le cadre d’une concertation, nous allons émettre nos idées », déploie Wilfried Ntolo, président national des associations des parents d’élèves. Malgré les difficultés que les responsables rencontrent dans cet ordre enseignement, ils savent tenir le coup. Dans le Diocèse de Yagoua par exemple, l’Abbé Albert Lam relève que de ce côté, ils vivent beaucoup de catastrophes naturelles. « Nous avons les problèmes des infrastructures. Les enfants assistent aux cours dans les égouts. Nous avons également les inondations. Cette année, nous avons eu 04 écoles inondées ». Avec tous ces obstacles, les différents responsables de cet enseignement ont la pleine conviction qu’ils seront meilleurs. « Nous remercions nos enseignants qui donnent le meilleur d’eux même et l’Etat pour son soutien. Quelle que soit notre performance, nous pensons que nous pouvons toujours nous améliorer », indique Revérend Zephyrinus Yem Mbuh, secrétaire national de cet enseignement.
Roseline Ewombe Eboa (Stagiaire)