Mathias Ngamo Mouendé
La compétition qui a réuni des fans de Douala pour célébrer la victoire historique en ligue des champions de ce club français a connu son apothéose le 26 mai 2024.
Il y a exactement 21 ans que l’Olympique de Marseille (OM) remportait à Munich en Allemagne, la finale de la Ligue des champions. Le club français a soulevé la coupe aux grandes oreilles le 26 mai 1993 après être venu à bout du Milan Ac sur un score de 1 but à 0. Une réalisation de Basile Boli intervenue à la 44ème minute de jeu. Cette victoire historique a fait de l’OM le premier et seul club français à ce jour, à détenir un trophée de cette prestigieuse compétition européenne. 21 ans après, les fans de ce club phocéen se souviennent.
A mille lieux de la France, au Cameroun, les supporters de ce club ont tenu à commémorer cet exploit à travers un tournoi de football baptisé OM Retro 93. La finale de cette compétition jouée au stade Cicam de Douala le dimanche 26 mai 2024 s’est soldée par la victoire de Fan Club OM Cameroun sur Vétérans Marseillais de Douala (1-0). Un but de Patrick Matoun à la 55ème, sous le regard de Joseph Antoine Bell, parrain de cette première édition et ambassadeur de l’Olympique de Marseille. Pendant deux jours, le tournoi a regroupé quatre associations de fans de l’Olympique de Marseille de la ville de Douala. Pour Daniel Ate, le promoteur de ce concept, l’idée était de s’associer à tous les fans clubs de Douala pour s’amuser à travers un tournoi de foot et se rappeler ce bon souvenir du sacre de 1993. « Je suis un inconditionnel de Marseille.
L’idée du tournoi était de célébrer les couleurs de Marseille et de promouvoir son identité au Cameroun. Mais aussi de se découvrir. Il existe tellement de fans de Marseille. Partout c’est chez nous. Partout, Marseille est représenté », explique Daniel Ate. Il soutient que le Cameroun est le pionnier de ce concept et que le club va l’implémenter dans d’autres pays pour les prochaines années. Seulement, la célébration de ce sacre par les supporters intervient à un moment où le club aligne de mauvais résultats. « C’est vrai que les performances sportives du club ont affecté notre ferveur, notre engouement. Mais on a voulu que ce soit comme la célébration d’une fin de saison. Qu’on déstresse, on évacue notre frustration en attendant la nouvelle saison », indique Daniel Ate. Qui relève qu’il ne s’agisse pas forcément d’un appel, mais davantage d’un devoir assumé.
