Comment avez-vous accueilli cette autorisation de commercialisation du médicament contre la Covid-19 qui vous a été accordée par le ministre de la Santé Publique ?
C’est avec beaucoup de joie que j’ai accueilli cette autorisation, parce que ça témoigne la reconnaissance de mon pays pour tout ce que je fais pour les malades, pour l’humanité. Et donc, il y a une satisfaction et je dois d’abord remercier Dieu, le Seigneur qui m’a inspiré, qui m’a donné du courage à initier cette recherche. Je dois également remercier le chef de l’Etat qui, dans son discours du 19 mai 2020, avait indiqué que la solution était dans la pharmacopée. Je dois remercier le ministre de la Santé publique et tout son staff, qui m’a accompagné jusqu’à ce jour. Donc, je suis très ému.
C’est depuis plus d’un an que vous soignez les malades avec ce médicament. Pourquoi ce n’est qu’aujourd’hui que l’autorisation de commercialiser le produit vous a été accordée ?
J’espère que vous avez lu la première note du ministre de la Santé, lorsque j’ai fait savoir que j’étais sur la voie d’une substance qui révélait un effet nocif sur la Covid ; le ministre m’avait adressé un cahier de charges. Il fallait respecter ce cahier de charges jusqu’à terme et se laisser être évalué, avant l’obtention définitive. Et pendant toute cette période, je soignais les malades certes. Mais, c’était dans le cadre de la recherche. Pour finir, j’ai démontré l’efficacité du produit et la bonne tolérance. Cela veut dire que le produit marche et n’a pratiquement aucun effet indésirable.
Parlant des statistiques, pouvez-vous nous dire le nombre de malades que vous avez soigné depuis ce moment jusqu’à ce jour ?
Nous avons soigné plus de 1500 patients
Pouvez-vous nous présenter ce médicament ? C’est quoi le COROCUR ?
Comme vous l’avez lu sur la note ministérielle, le Corocur, c’est la poudre sèche d’une plante naturelle. Nous avons extrait, nous avons pu conditionner la substance active pour le conditionner dans un flacon de 60ml qu’un patient prendra suivant la posologie indiquée.
Quelle est l’efficacité du Corocur dès qu’un patient commence à se traiter ?
Quand un malade commence à prendre ce produit, dans les 48 ou 72h, une nette amélioration de la symptomatologie. Et je dois préciser que, c’est pour les malades qui arrivent à temps, sans avoir déjà développé des complications. Donc, les malades ont un intérêt à se faire dépister et à initier le traitement très tôt, parce qu’une fois que les complications se sont installées, même si vous faites partir le virus, les complications vont vous suivre. Ceci se passe au stade 3.
Aujourd’hui que vous avez reçu l’autorisation de commercialiser ce médicament, quelle est votre capacité de production ?
Nous avons pris toutes les dispositions adéquates et nous nous ferons accompagner par des bonnes volontés, pour pouvoir être en mesure de produire les quantités, pour les Camerounais d’abord, ensuite pour l’extérieur.
La dernière fois, vous nous informiez de ce que le médicament que vous avez mis sur pied était une composition à base de trois plantes. Avez-vous pris des dispositions pour la matière première en bonne quantité ?
Quand je vous révélais cela, le Corocur était au stade expérimental. Au finish, il se trouve que le principe actif se retrouve uniquement dans une plante. C’est ce principe actif qui est immuno-modulateur et qui est antiviral. Et sur le plan de la production, nous avons déjà identifié les zones au Cameroun, où cette plante pousse naturellement. En nous associant au ministère de l’agriculture, nous pourrons prendre des dispositions pour pouvoir créer des champs de production.
Comment faire pour se procurer le Corocur en tant que malade ou revendeur ? Où trouver Corocur ? quels seront les canaux de distribution ?
Nous venons à peine d’obtenir l’autorisation et la distribution va être une autre paire de manches. Pour l’instant, Corocur se trouve à son lieu de fabrication, le siège des Promoteurs de la Bonne Santé, à Yaoundé, Ngoa-Ekellé. Nous allons mettre sur pied un plan de marketing, pour permettre à ce que ce médicament puisse se retrouver partout. Telle est la volonté du ministre de la Santé Publique.
Quel est le coût de ce médicament ?
Les Camerounais vont le savoir. Nous avons proposé un coût situé entre 5.000 et 10.000FCfa le flacon, pour permettre à ce que tout le monde puisse avoir le produit aisément.
Avez-vous pris des dispositions par rapport à la contrefaçon de ce médicament, quand on sait que ceux qui sont dans la chaîne de production auront la formule de fabrication ?
Nous y avons pensé et c’est pour cela que dans un premier temps, le produit sera disponible à son siège de fabrication, Les Promoteurs de la Bonne Santé. Nous allons élaborer un circuit de distribution, qui sera communiqué à la population. Ça veut dire que si vous achetez le Corocur en dehors de ce circuit, vous pouvez avoir la chance de tomber sur un produit contrefait. Les canaux de distribution seront connus et communiqués.
Quel message pouvez-vous adresser aux Camerounais par rapport à cette pandémie à Covid 19 ?
Je dois dire aux Camerounais que prévenir vaut mieux que guérir. Donc, toutes les offres pour la prévention sont très importantes et tout le monde doit adhérer. Maintenant, si vous êtes malade, vous disposez d’un médicament adjuvant que vous devez prendre le plus tôt possible pour estomper l’évolution de la maladie. Au finish, nous avons tout pour pouvoir barrer la route et éviter les morts de Covid.
Propos recueillis par Achille Chountsa