Coton sport de Garoua est en train de connaître une des plus difficiles saisons sportives depuis sa création. Dans l’histoire de cette équipe, il n’y a aucune année où Coton sport de Garoua s’est senti aussi mal. En 7 journée de championnat, dont cinq match disputés, Coton sport affiche le bilan qu’il n’a jamais connu. Ajouté à la compétition africaine où il a été éliminé à l’issue de la phase des poules, Coton sport de Garoua cumule 12 matchs toutes compétitions confondues, sans la moindre victoire, avec 6 défaites. Une situation qui a commencé depuis quelques semaines à préoccuper les supporters de cette équipe, dont le doigt accusateur est pointé sur l’actuelle équipe dirigeante qu’ils trouvent « incompétente et incapable ».
La goutte d’eau qui est venue déborder le vase est l’autre défaite (1-2) d’hier contre Avion Academy à Bafoussam. Le président du bureau exécutif de Coton sport Fernand Sadou, a pris des mesures immédiatement, en suspendant pour une durée indéterminée l’entraîneur principal Souleymanou Aboubakar et le directeur sportif Nouhou Moussa. Des suspensions qui sont une sorte de limogeage en de terme à peine voilés. Ce qui n’est pas du goût des supporters, qui attendaient mieux : la démission de Fernand Sadou avec toute son équipe dirigeante. « Le problème n’est pas l’entraîneur. Ce sont ces dirigeants qui devraient partir. Les ennemis de Coton sport de Garoua. Tant que ces mêmes gars restent à la tête de Coton sport, rien ne va changer, même si vous amenez Mourihno et la connexion Ronaldo et Messi. Ils sont là pour détruire Coton sport. Que ces dirigeants apprennent à démissionner. Vous avez un palmarès que Coton sport n’a jamais eu. Vous enchaînez des défaites sur défaites. Nous vous remercions beaucoup. Vous préférez rester à votre poste pour envoyer Coton sport en deuxième division », fulminait un des supporters sur une plateforme numérique à eux dédiée. « Que le président lui-même démissionne, parce que le football, ce n’est pas son affaire », renchérissait un autre. Et le troisième de faire une autopsie à sa manière de la situation. « Je ne peux pas accepter l’incompétence sous des prétextes fallacieux. Coton malgré son budget a toujours su rivaliser avec les grands clubs. Le problème, ce n’est pas l’absence des moyens, mais c’est l’incompétence », a-t-il constaté.
Ce qui est certain, dans les rangs de coton sport de Garoua, ce n’est plus la grande sérénité. Le bateau Coton sport connaît des secousses qu’il faut stopper avant qu’il ne soit tard.