La boxe arabe en exhibition à Douala

Cinq combats étaient au programme de la boxe arabe qui a eu lieu, ce samedi 29 avril 2023, au stade municipal de Ngodi au quartier Akwa.
Douala, le 29 avril 2023. Un combat de la boxe arabe au stade de Ngodi (1)

Le stade municipal de handball de Ngodi au quartier Akwa, dans le premier arrondissement de la capitale économique du Cameroun s’est transformé en ring, le temps de la compétition. Il s’agit de la boxe arabe. 5 combats étaient au programme. Dans la catégorie des 60 kgs par exemple, Assanou Ngoudam s’est mesuré à Brice Wankio. Les 2 compétiteurs avaient 5 rounds pour se départager. Seulement les spectateurs n’ont pas eu besoin d’attendre jusqu’au bout. Au troisième round, le boxeur Brice Wankio a mis son adversaire K.O. Ce dernier a été plus fort. « J’avais commencé la boxe, puis j’ai abandonné. Je suis revenu pour voir si je peux encore pratiquer cette discipline. Ce qui a fait ma force, ce sont les encouragements de mon coach. Il me disait que je peux y arriver », confie-t-il. Cette victoire a visiblement donné à Brice Wankio, le goût d’aller conquérir des titres sur l’échiquier national et international.

La boxe arabe a également vue la participation des dames. Carine Mafo’o, prend part à cette compétition pour sa première fois. « C’était bien. Mes amies m’ont encouragé à participer. Ça n’a pas été difficile. J’ai juste eu une pression avant de monter. Une fois sur le ring, j’ai repris confiance », a-telle déclaré.  Présent à cette compétition, Me Alex Etoka, entraineur régional de la boxe thaïlandaise, explique que : « la différence entre la boxe arabe et les autres boxes, est qu’en boxe anglaise, l’athlète donne les coups de poings uniquement. Alors qu’en boxe arabe vous retrouvez, les coups de poings, les coups de pieds et les coups de genoux. Ce qu’on ne retrouve pas forcément en boxe anglaise ». Mouhamadou Lamine Yaro, le président de l’association des professionnels de la boxe arabe (Asproba) veut donner une tribune aux jeunes passionnés de la boxe de pouvoir s’épanouir dans cette discipline. « Notre objectif, c’est l’athlète. On va tout faire pour mettre l’athlète au centre. Il y a également un volet culturel. La boxe arabe est une nouvelle discipline. Au fur et à mesure, les athlètes sont en formation. Cette compétition, nous permet de préparer les athlètes pour les compétitions à venir », souligne-t-il. A la fin, les athlètes ont reçu des parchemins. Les plus méritants ont eu droit à des trophées.

Moustapha Oumarou Djidjioua (Stagiaire)  

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