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106 engins à deux roues ont été remis aux Camerounais par Mathieu Feudjio, le président du conseil d’administration de cette Fédération, dans le cadre du lancement officiel du projet « 1000 motos en règle », le 25 mai 2024 à Yaoundé.
« Je suis très ému de recevoir une moto. Je fais dans ce secteur depuis trois ans, ça n’a jamais été facile d’en avoir une à vil prix. Il faut juste être responsable. Cet acte est en faveur de nous les jeunes. Ça nous évite du chômage », se réjouit Gaël Loh Akoa, motocycliste. C’est le même sentiment que son partage son collègue : « Je suis assez content. Je remercie Mathieu Feudjio parce qu’il a pensé à nous les jeunes qui souffrons. Il n’y a pas de sot métier. Cette moto va m’aider à m’occuper de ma famille », s’égaie le premier bénéficiaire Che Chele Sakatai, motocycliste dans l’arrondissement de Yaoundé II.
Il a reçu son engin à deux roues neuf, un permis de conduire, une assurance d’un an, une carte grise, un casque de protection rouge et une chasuble verte. Ces accessoires lui ont été remis samedi dernier par Stéphane Belinga Enyegue, le représentant du ministre de l’Administration territoriale (Minat), lors de la cérémonie de lancement officiel du projet « 10 000 motos en règle » à l’esplanade du stade de Mendong dans le VIème arrondissement de Yaoundé. Ce projet est porté par la fédération camerounaise des coopératives des mototaxis (Fécamottax). Sa première phase consiste à mettre « 250 mototaxis » à la disposition des transporteurs des engins à deux roues sous forme de « condition vente ».
Cette action mise en œuvre par le Pca de cette fédération traduit le message du Minat lors de sa concertation le 18 avril 2024 avec la Fécamottax : « Nous avons sollicité des partenaires. Ils nous ont accordé des financements. Aujourd’hui (samedi, 25 mai Ndlr), nous avons remis 106 motos. Nous avons déjà reçu 2062 demandes dans les villes de Yaoundé et de Douala. Nous sollicitons que l’Etat nous accompagne », note Mathieu Feudjio. Et d’ajouter : « Il faut appartenir à un groupement intercommunal (Gic) de transports de motos pour bénéficier d’un engin à deux roues ». Aux différents bénéficiaires, Stéphane Belinga Enyegue, leur a prescrit le « strict respect des zones interdites, du code de la route et le port obligatoire des chasubles d’identification ». Et à Nyemeck Tamack de formuler : « Dénoncez les mauvaises graines de votre secteur ». L’opération « 10000 motos en règle » s’étendra dans les autres régions apprend-on. Cette cérémonie de lancement a connu la présence des chefs traditionnels, de 36 Gics et du représentant du gouverneur de la région du Centre.
Jean Ateba Onguene (stg)
