Décentralisation : le premier forum national sur l’acte de naissance en vue

Acte

 

Les 26 et 27 avril, il réunira l’Etat, les mairies, les partenaires internationaux du Cameroun… afin de lever les barrières à l’enregistrement de cet acte d’état civil.

 

Les questions autour de l’acte de naissance seront discutées cette semaine au Palais des Congrès de Yaoundé. Vendredi 26 avril et samedi 27 avril se tiendra le tout premier Forum national des maires sur l’enregistrement universel des naissances au Cameroun. L’évènement est organisé par le gouvernement à travers le ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), avec l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Les 360 communes et 14 communautés urbaines du Cameroun seront toutes représentées par les maires et les maires de villes, qui sont les officiers des centres principaux d’état civil. Seront également présents quelques officiers venus des 2 900 centres secondaires d’état civil que compte le pays.

En tant qu’acteurs sur le terrain, ils sont au cœur de l’enregistrement des naissances. La réflexion impliquera aussi d’autres acteurs qui œuvrent pour l’enregistrement des naissances au Cameroun. Il s’agit par exemple des partenaires techniques et financiers du Cameroun, des organisations de la société civile, du Bureau national de l’état civil (Bunec) ou encore de plusieurs administrations comme l’administration hospitalière ou celle en charge de la famille. C’est dire combien la discussion se veut large et inclusive afin de trouver des solutions au non-enregistrement des naissances au Cameroun. A ce jour, près de sept millions de Camerounais sont sans actes de naissance sur le territoire national. Plus de 1,5 million sont des élèves de la maternelle et du primaire, selon les chiffres avancés hier, 22 avril 2024, par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam. Le ministre relève les enjeux qu’il y a à dresser un acte de naissance pour tout individu : le droit à l’identité, à la filiation, l’accès à la santé et à l’éducation ou encore la protection des enfants contre la maltraitance, l’exploitation et la discrimination fondée sur l’âge.

A l’échelle du pays, il est important d’enregistrer les naissances, les décès et les mariages afin d’élaborer des politiques de développement adaptées aux réalités de la population et à ses besoins. Le forum sera l’occasion de discuter les politiques publiques implémentées jusqu’ici pour faciliter et vulgariser l’enregistrement des naissances jusque dans les couches les plus défavorisées de la population camerounaise. Il y a par exemple la création du Bureau national de l’état civil (Bunec), le rallongement des délais de déclaration des naissances qui sont passés de 30 à 90 jours, la création de 2 900 centres d’état civil secondaires en plus des 432 centres principaux au Cameroun et l’étranger, l’informatisation de 44 centres principaux d’état civil, la collaboration entre le système de l’état civil et les autres systèmes, notamment celui de la santé, l’organisation des opérations spéciales de délivrance des actes de naissance aux citoyens qui n’en disposent pas.

 

Assongmo Necdem

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