Il ne se passe plus une semaine sans qu’un camerounais perte la vie sur nos routes par accident de la circulation. Le dernier décès en date est celui de Joël Etogue, ancien capitaine d’Union des mouvements sportifs (Ums) de Loun, club évoluant en Mtn Elite One au Cameroun. On a encore en mémoire, le drame d’Ebebda et celui d’Edéa qui ont endeuillé de nombreuses familles. Des cas peuvent tenir dans un conteneur de 28 pieds. Avec la psychose et les prières qui fleurissent à chaque fois que les voyageurs prennent un axe routier, le parlement a interrogé le gouvernement au sujet de ces accidents interminables sur nos différents axes routiers.
L’honorable Ibrahima Bobbo s’est mué en porte-voix à l’hémicycle samedi dernier lors des discussions autour du projet de loi régissant le secteur ferroviaire au Cameroun. Le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Njoya Zakariaou, remplaçant le ministre à cette occasion, a présenté les mesures envisageables pour contrer ces accidents. Pour le représentant du gouvernement : « Les diligences sont en cours en vue de développer et d’étendre le système intelligent de la gestion de suivi du transport urbain routier de masse qui assurerait le suivi des véhicules à travers la géolocalisation du contrôle des véhicules aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur à l’aide des caméras embarquées dotées d’une capacité d’analyse des dangers ou des situations à risque sur nos axes ».
Au-delà de ces mesures en cours d’implémentation, le représentant du gouvernement a mis l’accent sur la sensibilisation et surtout au respect du code de la route car l’incivisme et l’inobservation des mesures de sécurité sont la trame principale des accidents sur nos routes. Au cœur du dispositif de lutte contre les accidents de la route, on retrouve l’Homme. La campagne de lutte continue avec des sanctions prises contre des contrevenants avec rigueur, martèle le ministre délégué.