Avenue commerciale de la ville d’Ambam, ce samedi, 15 octobre 2022, une image captive. Une jeune dame, tête couchée sur le clavier d’un ordinateur dans un secrétariat bureautique sommeille. Seule présence humaine dans cet espace commercial, la jeune gérante semble profiter d’un sommeil profond à cette heure de la journée pourtant qualifiée de pointe. Dans un calme monastique. Il est alors 11h45 mn. Pendant près de 30, 40 mn, rien, mais alors rien ne vient perturber le doux repos de la gérante du secrétariat bureautique en ces lieux. Même pas le passage des véhicules non loin de l’espace commercial avec le vrombissement de leurs moteurs. A quelques pas de là, un autre décor s’offre aux visiteurs. Une gérante d’un débit de boisson est installée derrière un comptoir sombre. Si Ghislaine Ntame, la gérante du bar ne dort pas simplement comme sa voisine d’à côté, elle cache cependant mal son ennui en ces lieux. A ne rien faire. Faute de clients. En effet, depuis plus de deux heures, pas l’ombre d’un client. De quoi se tourner les pouces. « Les boissons ne sont pas glacées », lâche-t-elle dépitée en déplorant. Dans ce débit de boisson que gère Ghislaine, le manque de musique et de clarté n’arrangent pas les choses. L’espace étant en effet sombre surtout à l’intérieur. En face, un atelier électronique est ouvert. Mais sans activité. Edouard Etou’ou, l’électronicien prend une bière à côté avec des amis. Lire la suite
Jérôme Essian