Cecile Ambatinda
La station de production d’eau d’Akomnyada a une capacité installée de 185 000 m3/jour pour une capacité opérationnelle de 135 000 m3/jour. Lors de la visite du ministre de l’Eau et de l’Energie en septembre dernier, la station de production d’eau potable d’Akomnyada présentait une baisse de 50 000 m3. Elle produisait 80 000 m3 contre 130 000 m3 en mai. Au cours de la descente de suivi du nouveau directeur général de Camwater, le chef de secteur de production d’Akomnyada a relevé l’augmentation de la production. « La moyenne de production remonte progressivement partant de 84 000 m3/jour il y a trois semaines, nous sommes à date (07 octobre 2022, ndlr) à 124 000 m3/jour », a-t-il déclaré lors de son allocution de bienvenue au directeur général de Camwater le 07 octobre dernier. 121 000 m3/jour de cette production sont envoyés dans la ville de Yaoundé et 3 000 m3/jour sont injectés dans le réseau de distribution de l’eau potable de Mbalmayo. Le secteur de production de la Mefou quant à lui dispose d’une capacité de production de 50 000 m3/jour. « Nous nous tutoyons ce volume », a indiqué le chef de ce secteur. Ces usines de productions peuvent améliorer leur offre si des solutions aux problèmes qui entachent leur activité sont trouvées.
Le chef du secteur de production de la Mefou a énuméré au cours de la visite du directeur général adjoint, les difficultés qui peuvent être à l’origine des perturbations de longue durée sur la production. Mise en service en 2014, l’équipement de dosage constitue selon le responsable de la station le principal défi. Le problème des doseuses doit être rapidement résolu. Il faut entre autres une réhabilitation des équipements du tunnel, la mise en service du deuxième transformateur, la revalorisation de la dotation en carburant.
Du côté du secteur de production d’Akomnyada, les préoccupations sont tous aussi variées. Il s’agit de l’absence des produits de traitement qui s’étend du dernier trimestre de l’année 2021 aux 9 premiers mois de l’année 2022, des perturbations dans la fourniture du courant électrique, de la vétusté des équipements de traitement. Le chef de secteur estime que les équipements et les ouvrages de production ont atteint l’âge de la vieillesse (en place depuis la création en 1985 soit 37 ans). Il parle également de l’état de délabrement des bâtiments de l’usine et les logements d’astreinte ; de la dégradation des voies d’accès à l’usine : la principale a été détruite par les camionneurs de sable. A cette liste, se greffe le sous-effectif dans le secteur de la production avec une emphase dans le secteur du traitement de l’eau.
