
Le président de la République Paul Biya vient de débloquer une enveloppe de quatre-vingt quatre millions sept cent mille FCfa en faveur des familles des huit personnes décédées lors de la bousculade survenue à l’entrée Sud du Stade d’Olembe. C’était lors du match des 8ème de finale de la Coupe d’Afrique des nations de football Can Total Energie Cameroun 2021. L’annonce du déblocage de cette enveloppe spéciale a été rendue publique par le communiqué du gouverneur de la région du Centre. Le communiqué du gouverneur de la région du Centre précise qu’il s’agit d’une assistance financière accordée aux familles des huit personnes décédées ainsi que celles qui ont été blessées au cours de ce drame. Dès ce vendredi 25 jusqu’au lundi 28 février 2022, les ayant droits des personnes décédées sont invitées à bien vouloir se présenter au cabinet du gouverneur de la région du Centre munis de leurs pièces justificatives pour percevoir cette assistance. La décision du président de la République de débloquer une enveloppe dans le cadre de l’assistance financière des victimes de la bousculade d’Olembe intervient un mois après ce drame qui a également fait 47 blessés.
Après la survenue de ce drame, le stade d’Olembe avait été suspendu de compétition par la Confédération africaine de football (Caf). Les rencontres des quarts de finale prévues dans ce stade ont été délocalisés au stade Omnisports. L’instance faîtière du football africain relevait quelques dysfonctionnements, notamment l’ouverture imprudente d’une porte du côté de l’entrée Sud du stade et l’insuffisance des forces de maintien de sécurité au moment où la rencontre se jouait. Quelques jours après, le stade avait été rouvert pour abriter notamment la finale de la compétition à cause des mesures prises par le gouvernement pour garantir la sécurité des personnes.
L’assistance financière que le président de la république vient d’accorder aux familles arrive au moment où certaines inquiétudes s’observaient déjà auprès des familles des victimes. Le 17 février dernier lors d’une cérémonie de mise en bière semaine d’une des victimes disparues, certains ayant droits se plaignaient d’avoir été oubliés par le gouvernement.
P.N.