« C’est grave ! c’est très grave ! » s’écrie François aussitôt que le reporter du Jour, descendu de la moto de ce « bendskinneur », lui dévoile son projet de reportage ce 21 juin. Le hasard a voulu que ce conducteur de mototaxi, qui nous transporte à destination du carrefour Maétur, au quartier Bonamoussadi, soit un habitant de Pk 21, dans la banlieue nord de Douala. Et donc une personne qui connaît bien le calvaire que vivent les résidents des quartiers périphériques de Douala situés le long du tronçon routier allant de Pk 14 jusqu’à Pk 24 voire au-delà. Une route dont l’on ne trouve pas de mots appropriés pour décrire l’état de dégradation continue. « Les télévisions montrent l’image de cette route tous les jours. Inutile d’aller là-bas. Faites votre rapport », pérore François, convaincu dans un premier temps que nous sommes un agent assermenté des services de contrôle du gouvernement. Cet instituteur résidant à Pk21 peine à se rendre chaque matin à Pk 13, où il enseigne dans une école privée située derrière l’ancienne usine de la Sitabac. Lire la suite