Mesures

Vers une réforme de la chefferie traditionnelle dans la Haute-Sanaga

 Les dignitaires du pouvoir traditionnel de ce département se sont retrouvés le week-end dernier pour réfléchir sur le développement socio-économique des chefferies
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Quel avenir pour la chefferie traditionnelle dans le département de la Haute-Sanaga ? Cette préoccupation était au cœur d’une rencontre tenue ce 6 mai 2023 dans la localité de Ndanga, arrondissement de Lembe-Yezoum, région du Centre. La rencontre a regroupé l’Amicale des chefs traditionnels de 2ème degré de ce département. Une occasion qui a permis aux dignitaires de la tradition de réfléchir ensemble  sur les stratégies à mettre en place pour faire de la chefferie traditionnelle un vecteur de  développement  pour les populations. Cela fait plus de 20 ans que l’Amicale des chefs traditionnels de 2ème degré de la Haute-Sanaga ne s’était pas réunie. Cette situation a laissé place à certains dysfonctionnements sur le rôle que doit jouer la chefferie traditionnelle.

Salomon Mengang, le président de l’association des chefs traditionnels de la Haute Sanaga, par ailleurs élite de Ndanga a décidé d’inviter ses collègues la Haute-Sanaga pour rendre permanent leur cadre de concertation, puis réfléchir sur comment renforcer le pouvoir traditionnel culturel, économique des chefferies traditionnelles de la Haute-Sanaga. Ce fils de la localité de Ndanga est déterminé à faire de la chefferie traditionnelle un véritable pôle de développement culturel, socio-économique dans le département de la Haute-Sanaga. L’amicale réservée aux chefs de 2ème degré a vu aussi la participation des autorités traditionnelles de 1er et 3ème degrés.

Pour atteindre ses objectifs, il est impératif que la chefferie traditionnelle dans la Haute-Sanaga puisse se réorganiser. Il est question de redonner aux dignitaires de la tradition leur respect, il est en plus urgent de moderniser les chefferies traditionnelles en leur dotant des bureaux : Les chefferies traditionnelles ne doivent plus se limiter aux domiciles des chefs. Chaque chefferie doit avoir les bureaux, les archives. Il est question que les chefs traditionnels réfléchissent comment rendre leurs chefferies autonomes en termes de ressources financières. Notre rencontre a pour objectif de réfléchir sur les rapports que les autorités traditionnels doivent entretenir avec leurs sujets ainsi que leurs élites », affirme Salomon Mengang, président de l’association des chefs traditionnels de la Haute-Sanaga. Au terme d’une réflexion de plusieurs heures, des recommandations ont été formulées par les chefs traditionnels de 2ème degré de la Haute Sanaga. Il a été décidé de mettre en place un Comité pour réfléchir sur la réorganisation de la chefferie traditionnelle, faire de l’agriculture, un domaine essentiel pour développer les chefferies traditionnelles et rendre plus effectives les rencontres de l’amicale des chefs traditionnels de la Haute-Sanaga. La prochaine rencontre de l’Amicale des chefs traditionnels de 2ème degré a été programmée au mois de juillet 2023.

Prince Nguimbous

Author: Prince Nguimbous

Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.

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Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.


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    Prince Nguimbous est journaliste au Quotidien Le Jour depuis plusieurs années. Un journal où il a eu la chance de côtoyer les grandes plumes comme Xavier Luc Deuchoua, Stéphane Tchakam, Jacques Bessala Manga etc. Il est passionné des sujets liés aux droits de l’homme. Sa vision du journalisme est surtout de dénoncer les injustices sociales afin de promouvoir un changement de comportement dans l’ensemble de la société.