Comment se sent Jacques Elimbi, le président de l’EFBC à l’aube d’une nouvelle compétition ?
Je suis très content. Vous savez quand on prépare un événement comme la EASTER CUP Patricia Berthelot, la tension monte un peu. Quand l’événement commence à prendre corps, on commence à être tranquille. Vous savez que les équipes partent de tout le Cameroun pour y arriver, et nous savons combien les routes de notre pays sont difficiles et dangereuses. Donc, quand tout le monde est là, c’est un premier motif de satisfaction.
On va dire que Jacques Elimbi s’accommode plutôt bien de son poste de président de l’EFBC ?
Oui, enfin m’accommoder du poste de président, c’est d’abord m’accommoder de la nature d’amoureux du football. Quand on est amoureux du football, et qu’on peut servir le football à quelque niveau que ce soit, on est plutôt extrêmement ravi et même privilégié, parce que tous les 30 millions de Camerounais adorent le football et n’ont pas ce privilège de pouvoir servir d’une façon ou d’une autre ce football qu’ils adorent tant.
Qu’est-ce que cela vous fait de savoir que la Easter Cup Patricia Berthelot est dorénavant un rendez-vous de tous les Camerounais ?
Depuis la trentaine d’années que l’EFBC existe, elle a fait de très grandes choses que tout le monde connaît. C’est depuis une vingtaine d’années que nous participons et collaborons au tournoi de Limbé. C’est depuis 2013 qu’il y a le Challenge Gérémi Njitap, et celui-ci existe depuis 2015. Mieux encore, le nouveau nom de baptême de ce tournoi, Patricia Berthelot en hommage à cette très grande dame qui a été présidente de cette école, qui a été Directrice générale-adjointe du groupe SABC et qui a été une personne exceptionnelle, on a l’impression qu’on ne s’est pas trompé. Déjà, deux des enfants qui ont joué la finale de l’année dernière ont un sort ultra heureux. C’est comme si elle avait béni le jeune Wassou Goue qui a pu avoir sa première sélection chez les Lions Indomptables, et le jeune Carlos Baleba, qui est allé il y a trois mois à Lille et qui est passé de la réserve à l’équipe première en si peu de temps, vraiment on sent que les bénédictions de Patricia Berthelot accompagnent ce tournoi. Cette année encore, le tournoi va se dérouler à l’annexe du stade de la Réunification, on ne peut pas avoir de meilleures bénédictions que celles-là. Avec tout ça, je peux dire que je suis satisfait au superlatif.
Cela vous fait quoi de savoir que Patient Wassou Goue, découvert à la Easter Cup Patricia Berthelot soit parmi les joueurs ayant qualifié les Lions Indomptables pour la Coupe du Monde du Qatar ?
Une très grande joie. Je crois que c’est le but de la création de l’EFBC, développer les jeunes talents de football. Si aujourd’hui nous faisons un tournoi auquel on convie les autres académies, c’est pour que ces jeunes-là aient des moments d’expression de leurs talents et naturellement qu’ils soient aussi exposés aux nombreux recruteurs qui seront là pour les acheminer dans les clubs professionnels. Et nous vivons tout ç a au moment où le président de la Fécafoot est un ancien pensionnaire de l’EFBC, le manager sélectionneur des Lions Rigobert Song est un ancien de l’EFBC, un de ses adjoints Augustine SIMO est un ancien de l’EFBC. Tout ça ne peut qu’ajouter à la grande satisfaction qui est la nôtre à l’EFBC.
Et nous qui commençons à rêver de les voir au mondial ?
Nous partageons le même rêve, et moi je pousserai le rêve plus loin. Avec l’effervescence de la qualification des Lions pour le Qatar 2022, il y a bon espoir que les jeunes qui vont s’exprimer cette semaine (du 20 au 25 avril 2022, ndlr), qu’il y en ait d’autres qui vont taper à l’œil de nos sélectionneurs et qu’on va commencer à les préparer soit pour le Qatar, soit pour d’autres grandes compétitions comme la CAN qui aura lieu, nous l’espérons en 2023 en Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par D.E
Author: Achille Chountsa
Passionné de sports et du travail bien fait
