L’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) a donné un éclat particulier aux activités marquant la célébration de ses 50 ans d’existence. Après les filières journalisme, communication des organisations, publicité, information documentaire, c’était au tour de la filière Editions et Arts graphiques d’organiser une journée portes-ouvertes dédiée aux métiers en lien avec son domaine d’étude vendredi dernier au sein de leur institution. Cette rencontre a réuni différents responsables de ce secteur et des étudiants. C’était en présence du directeur général adjoint de la société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), Dr. Shey Peter Mabu ; du chef de département d’édition à la Sopecam, Michel Ndi ; du Directeur des Editions Patrimoine, Yolande Anong ; du Directeur adjoint de l’Esstic, Pr. Nta à Bitang, et du chef du département Editions et Arts graphiques à l’Esstic, Pr. Frédéric Ola’a Ndibi, pour ne citer que ceux-là. L’objectif a été de faire connaître au public les métiers, les débouchés et réalités de cette filière au Cameroun.
La pratique de l’Edition au Cameroun désigne un ensemble d’étapes nécessaires à la production et à la publication d’une œuvre écrite, graphique ou audiovisuel. Ce qui comprend, entre autres, la sélection du contenu, la correction, la mise en page, l’impression et la distribution de la publication. Pour permettre aux participants d’apprécier cette filière dans toute sa polyvalence, une présentation des projets réalisés par les étudiants a été faite notamment les magazines audiovisuel et imprimé qui présentent ladite filière, son histoire, ses figures emblématiques.
En vue d’un partage d’expériences entre professionnels et étudiants, 04 panels ont été constitués. Le premier consistait à présenter la chaîne du livre. D’après les différents professionnels de ce panel, l’édition du livre au Cameroun va de manière croissante. Elle compte près de 300 maisons d’édition. Et aujourd’hui, l’édition s’adapte à l’évolution technologique. En plus de cela, on constate que les éditeurs locaux (85,68%) ont mobilisé le segment du livre scolaire contrairement aux étrangers (14%). Mais, nous relevons des problèmes comme celui de distribution, du fait de la forte production. Le second panel, pour sa part, s’est intéressé à l’édition en presse écrite. On en retient que la presse écrite est l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite. Quant au panel 3, il s’agissait d’indiquer le rôle et présenter les métiers de l’édition dans le domaine de l’audiovisuel. Le cas d’un producteur cinématographique et de contenus. Les échanges du dernier panel se sont focalisés sur « l’entrepreneuriat et des gestions des cellules de communication ». Comme l’indique son intitulé, il s’agit de la création des entreprises. En plus de ces panels, différents materclasses notamment : dessin, écriture, cinéma, multimédia et audiovisuel, ont meublé cette conférence. Pour joindre l’utile à l’agréable, différents stands ont exposé des jeux tels que les jeux de société, de réalité virtuelle. D’après le chef de département Editions et Arts graphiques à l’Esstic, Pr. Frédéric Ola’a Ndibi « Cette rencontre a privilégié les échanges entre professionnels. Elle a également été un moment d’apprentissage pour les apprenants, qui ont su bénéficier des expériences de nos panélistes basées sur les meilleures pratiques de l’édition ».
La clôture des manifestations du cinquantenaire aura lieu du 14 au 16 juin 2023. Elle sera marquée par la visite du village du cinquantenaire, un colloque sur le milieu professionnel. Et pour couronner le tout, une remise solennelle des diplômes des 5 dernières promotions de toutes les filières.
Roseline Ewombe Eboa (Stagiaire)