Moïse Moundi
Le journaliste Parfait Siki retrouve la liberté, il comparaîtra désormais libre, après plusieurs mois d’incarcération à la prison centrale de Kondengui. La demande de liberté provisoire lui a été accordée. La décision a été rendue par le Président Schilik jeudi dernier. L’ex-directeur du service de la communication de la Fécafoot est accusé par l’instance de Football, de détenir par devers lui un procès-verbal du comité exécutif de la fédération avec l’intention de le modifier.
Depuis sa détention à la Police Judiciaire, la Fédération des éditeurs de presse dont il est le secrétaire exécutif a demandé sa « mise en liberté » et sa « comparution libre ». C´est désormais chose faite. Un happy –end, pour Parfait Siki, qui remercie tous ses soutiens, et peut désormais défendre ses droits en étant un homme libre, l’affaire n’étant pas terminée. « Je suis très heureux pour la justice de mon pays. Je remercie le seigneur qui pendant toute cette difficile épreuve m’a inspiré, je remercie mes proches, mon épouse, mes enfants, mes amis, mes frères, mes confrères, vous qui avaient été toujours là, très content de l ́accompagnement dont j’ai bénéficié, content que la justice ait pu voir ce qui était juste, a décidé et que je puisse aujourd’hui défendre mes droits puisque l ́affaire n ́est pas terminée, elle demeure devant les juridictions, la particularité ce que maintenant je vais défendre mes droits en étant un homme libre à égalité de chance avec ceux qui m ́accusent ou celui qui m ́accuse. C´est plus équitable, que je puisse être en mesure de me défendre pleinement et pour cela je remercie ceux qui ont pris la sage décision de permettre que cette justice se fasse jour ».
Pour les conseils, face à la barbarie de l´illégalité, la chambre de contrôle et d´instruction a remis les pendules à l´heure. « C´est une fin heureuse les hommes de droit que nous sommes, les acteurs en charge d´accompagner les juges sur l´application du bon droit, nous avons été la Cour d´Appel, pour dénoncer le silence du juge d´ instruction sur ce que nous avons constaté comme étant un scandale juridique. On ne met pas en détention provisoire en matière correctionnelle quelqu´un qui a des garanties de représentation, un domicile connu de notre client, qui est un journaliste connu et reconnu, un domicile fixe, mais comme miraculeusement il s´est retrouvé en détention provisoire pendant six mois, c´était de la barbarie de l´illégalité, nous avons soutenu cela avec succès la chambre de contrôle et d´instruction qui a bien compris et remis les pendules à l´heure », précise Me Eteme Eteme.
Pour rappel, l’ancien Secrétaire général par intérim de la Fécafoot, avait démissionné de la tour de Tsinga au mois de février 2022, avait été mis sous mandat de dépôt le 2 novembre 2022, après une semaine de détention à la direction de la police judiciaire de Yaoundé. C´était suite à une plainte du Comité exécutif de la Fécafoot.
