Les modules entre autres enseignés aux élèves du club Unesco du lycée de cette localité a porté sur le droit de l’homme, la culture de la paix, et le vivre ensemble.
La localité de Dibombari n’a pas été choisie au hasard pour abriter cet atelier organisé par l’Unesco. Des personnes déplacées de la crise anglophone sont présentes dans cette partie du pays. Dans le but de continuer à amener les jeunes de la localité de Dibombari à offrir un espace à leur compatriote en situation de détresse, l’Unesco a mis sur pied un atelier qui rentre dans le cadre du rôle des jeunes dans la promotion du vivre ensemble et du multiculturalisme à travers l’éducation secondaire et les centres d’apprentissage non formel et informel au Cameroun. Pour cette rencontre, les facilitateurs ont adapté leurs modules de formation à cause de la forte présence des jeunes scolarisés. « Ici, nous avons une forte présence des élèves. Nous avons voulu que ces jeunes apprennent les thématiques sur la citoyenneté mondiale sachant que ce sont des thématiques aujourd’hui qui sont intégrées dans les programmes d’éducation en milieu scolaire », a expliqué le Dr Jean-Pierre Loïc Nkulu.
La journée du vendredi 10 novembre 2023 a été marquée par la clôture de l’atelier de formation organisé par l’Unesco. Les jeunes scolarisés et non scolarisé de la localité de Dibombari dans le département du Moungo, région du Littoral ont reçu des enseignements qui ont tourné autour de la paix et du vivre ensemble. Dans cette cible, des élèves du club Unesco et d’autres associations des jeunes de cet arrondissement ont pris part à cet atelier de deux jours. Le dernier module dispensé à la faveur de cet atelier a été la notion de la culture de la paix. Julbert Tonye, le facilitateur en langue anglaise était aux commandes pour la leçon qui a marqué la fin de cet atelier. Peu avant, Dr Jean-Pierre Loïc Nkulu, le facilitateur en langue française a expliqué aux participants que tous les êtres humains ont des droits. Ce dernier est entré en profondeur sur cette thématique qui tournait autour des droits de l’homme.
Pour ces jeunes, ils sont prêt à être des ambassadeurs dans leur communauté pour la promotion de la paix et du vivre ensemble. « Après cet atelier, j’ai retenu deux notions essentielles. Le respect mutuel et la compréhension mutuelle. J’ai pris la résolution de sensibiliser mes camarades sur l’éducation à la citoyenneté mondiale », a confié Julienne Souwida, élève en classe de Première C au lycée de Dibombari. Quelques associations de jeunes triées sur le volet étaient aussi présentes lors de cet atelier. « J’ai beaucoup appris et j’ai beaucoup compris. Au sein de l’association, il y avait des déplacés internes, et on avait du mal à se comprendre et à s’accepter. Après cet atelier de formation, je vais mieux les accepter que ce soit au niveau linguistique tant culturelle », a promis Soumaïhatou Madama, membre de l’association Action for development.
Edith Julie Chimi, la secrétaire générale de la Fédération camerounaise des associations et clubs pour l’Unesco (Fécaclub-Unesco), a salué l’initiative et l’activité initiée par l’Unesco. « Les clubs pour l’Unesco, sont les acteurs pour le terrain. Ils assurent le respect des idéaux de l’Unesco. Ce type d’activité, nous permet de semer la bonne graine chez les élèves, et les adolescents », a-t-elle réagi. Elle fait savoir qu’après cette formation, la Fécaclub-Unesco va veiller à l’application de toutes les résolutions et les recommandations qui ont été faites à la fin de l’atelier. Après la restitution par ces jeunes dans leur club notamment de l’Unesco, ils vont par la suite continuer la sensibilisation dans leur milieu de vie, a ajouté Edith Julie Chimi. En rappel, une étape de cet atelier organisé par l’Unesco a Mbanga a réuni les jeunes du Centre de la promotion de la femme et de la famille, du Centre multifonctionnel de la promotion des jeunes et des déplacées internes. À Dibombari, ce sont les jeunes du club Unesco et de quelques associations qui ont pris part à cet atelier.
Moustapha Oumarou Djidjioua (Stagiaire) à Dibombari