Le conflit Russie-Ukraine tient en haleine depuis presque deux semaines le monde. Avec des pertes en vies humaines parmi lesquelles les enfants, et l’économie ukrainienne qui pourrait reculer de 35% prévient le Fonds monétaire international (Fmi), les grandes puissances multiplient des réunions afin de trouver des voies de sortie de cette tension meurtrière. Si l’Union africaine a appelé au « respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine », l’Assemblée nationale du Cameroun quant à elle, invite les différents antagonistes à un cessez-le-feu.
« J’aimerais en tant que mère, femme et représentante de la nation, joindre ma voix à celle des autres membres de l’Assemblée nationale, inviter les leaders Russes et ukrainiens à aller vers un cessez-le-feu et privilégier la voie des négociations afin de trouver des solutions pour leurs intérêts commun », a martelé la doyenne d’âge vendredi dernier à l’ouverture de la session ordinaire du mois de Mars.
Une proposition soutenue par l’honorable Engelbert Essomba Bengono. « C’est légitimement que la doyenne a voulu formuler cette demande, qui parlent de tous les députés, pour qu’il y ait un cessez le feu ; pour qu’il y ait un apaisement afin que les gens puissent s’asseoir autour d’une table pour régler les questions. Surtout que nous sommes dans un cadre multilatéral ».
Depuis 1945, le statut des nations unies règlent les questions de paix et de sécurité collective. « Nous ne comprenons pas que les uns et les autres ne soient pas en mesure de mettre en place les dispositions prévues notamment dans le chapitre 7 de ces statuts pour arrêter ce conflit en Ukraine », s’offusque le parlementaire.
Sur le théâtre des opérations, on est loin de sortir de l’escalade.