Un internaute l’avoue sur sa page Facebook : « Je n’ai pas pu retenir mes larmes à la lecture de la déclaration finale d’Amadou Vamoulké ». Le texte est devenu viral depuis hier matin sur les réseaux sociaux, partagé avec frénésie dans les groupes WhatsApp. Authentifiée par des sources de Le Jour, la déclaration de l’ancien Directeur général de la Crtv, prédécesseur de Charles Ndongo, l’actuel occupant du poste, évoque vite un « voyage judiciaire anormalement long, éprouvant et surréaliste », avant d’en venir au fond, le temps des argumentations, juridiques, judiciaires ou simplement de logique pure étant passé, précise-t-il.
Le fond est ce sentiment qui l’habite après toutes ces péripéties vécues comme une mise à mort, « et je n’exagère pas », souligne-t-il. « Car, argumente Amadou Vamoulké, si d’éminents médecins vous diagnostiquent une maladie qu’ils qualifient de sévère et vous prescrivent des soins appropriés sous peine de paralysie, et que le tribunal, sollicité, rejette votre demande de liberté provisoire avec le motif lapidaire et peut-être méprisant de « demande non fondée », qu’allez-vous comprendre par-là ? Moi j’ai compris que cela veut dire : « Crève si tu veux ». Donc, la mise à mort qui est bien distincte d’une condamnation à mort fait partie des choses que le Tribunal s’autorise. »
Insensibilité
Amadou Vamoulké rend néanmoins Grâce à Dieu de ne pas encore être paralysé, « grâce à un traitement par un tradi-praticien », confie-t-il, même si l’insensibilité de sa plante des pieds persiste. Le sentiment qui l’habite dans ce casse-tête judiciaire mêle dépit et profonde incompréhension. Lire la suite