Cameroun – Insécurité : Un gang de malfrats mis aux arrêts

Gang

Une bande de 8 présumés malfrats dont un étranger de nationalité malienne, est tombée dans les filets des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. La cérémonie de présentation s’est déroulée dans la cour de la Première région de gendarmerie de Yaoundé, vendredi dernier.  Âgés entre 17 et 26 ans, ces hors-la-loi sont désormais hors d’état de nuire. Les faits d’armes qui leur sont reprochés sont entre autres le vol à l’arraché, le vol aggravé, des agressions à l’arme blanche. Ils ont été appréhendés en leur possession de 7 motos de marque Senke, 3 ordinateurs portables, des téléphones, des stupéfiants. « Il s’agit d’un gang couramment appelé « microbes ». Nous avons exploité certains renseignements qui nous ont conduits du côté de Ngousso. Deux jeunes gens ont été interpellés comme étant les auteurs d’un vol aggravé. Leur exploitation a permis de se rendre  compte qu’il s’agit de plusieurs groupes très bien organisés », a indiqué le colonel Mvogo Abanda, chef service de recherche judiciaire à la Première région de gendarmerie.

A l’aide des poignards, lames et autres armes blanches, ils opéraient au quotidien dans les quartiers Ekounou, Nkomo, Nkoabang, Ngousso et ses environs. Ils faisaient également le trafic et la vente des stupéfiants. Ces derniers dépossédaient les conducteurs de moto-taxis de leurs engins, avec un penchant pour les motos de marque Senke. Car paraît-il, elle va très vite.  Tomani alias « Coulibaly », Ayuk alias « jumeau » et leurs complices ne se limitaient pas seulement à ça. Ils cassaient aussi des véhicules et vidaient tout le contenu.

Cette opération selon le colonel, s’inscrit en droite ligne avec les instructions du secrétaire d’Etat à la défense en charge de la Gendarmerie. Il est question pour les forces de maintien de l’ordre  et de la sécurité de mener une lutte acharnée contre ce phénomène à Yaoundé et dans toutes les villes du Cameroun. Le colonel Mvogo Abanda a tenu à rassurer les populations et les appellent à une étroite collaboration avec la police. « Nous pouvons réconforter les populations que nous ne dormons pas et qu’elles nous fassent confiance », a-t-il relevé. Ces hors-la-loi, pour la plupart des prévenus de justice, ont après exploitation été déférés à la prison centrale de Yaoundé.

Doris Ongmissileba (stagiaire)

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