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Yaoundé : la jeune fille comme vecteur de la paix

La jeune fille

Le Bureau des affaires extérieures de la Communauté Baha’ie du Cameroun, a tenu une conférence vendredi dernier visant à mettre en lumière le potentiel de la gent féminine.

« Dans un monde rempli à la fois d’immenses opportunités et de défis complexes, la voix, la vision et les contributions des jeunes filles sont plus cruciales que jamais ». C’est par ces mots que Béatrice Tiati, la présidente du Bureau des affaires extérieures (Baex) de la Communauté Baha’ie du Cameroun a justifié la tenue des échanges autour de la jeune fille vendredi dernier à Yaoundé. Ces moments importants de réflexions sur des questions féminines sont inscrits dans le plan d’actions de cette Communauté. Ils ont un objectif spécifique selon son Baex : « Il faut réfléchir sur ce qui handicape la jeune fille et voir comment l’aider. Il faut la faire avancer en l’éduquant et lui donner une meilleure vision pour le futur en procédant par la sensibilisation afin qu’elle prenne ses responsabilités. On voit les jeunes filles exceller lorsqu’elles ont les mêmes opportunités d’éducations que les hommes », a expliqué Béatrice Tiati, lors des interactions tenues dans la salle de conférence du Centre national Baha’ie sis au quartier Mbankolo à Yaoundé.

Ayant connu la présence d’Olivia Mboula, la représentante du ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff) et celles des associations féminines, les différents intervenants ont insisté sur le rôle de la jeune fille dans la garantie de la paix. « Elles doivent jouer un rôle central dans la préservation de la paix au sein de la société à travers la sensibilisation et l’éducation. Parce que c’est la femme ou la jeune fille qui subit plus les ravages de la violence. Son implication doit être directe. Pour cela il faut prendre en compte leurs arguments », a indiqué Roméo Sonkeng Tekoudjou, le représentant de la Ligue internationale des femmes pour la paix et de la liberté.

Sauf pour qu’elles jouent pleinement ce rôle, la jeune fille doit bénéficier de l’accompagnement de la société (famille) puisque c’est de là que part la véritable éducation selon Béatrice Tiati. « Le rôle de la femme dans le maintien de la paix est très important. L’éducation commence dès la maison. Il faut éduquer les ménages à éviter la violence. Cela revient aux parents d’éduquer leurs enfants sur les valeurs telles que la paix, l’unité, l’harmonie et le respect et plus tard on sera à l’abri des guerres et des violences », relève-t-elle. Face au crucial problème de marginalisation de la jeune fille décrié par les participants et les parents, Olivia Mboula a rassuré que le nouveau code civil en cours d’élaboration répondrait à certaines questions. En dehors de ces échanges initiés par la Communauté Baha’ie, elle offre également des formations de réinsertion aux jeunes filles.

Jean Ateba Onguene (stagiaire)

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