Obsèques

Maître Diboma II repose à Song Diboma

L'avocat assassiné le 03 janvier a été porté à sa dernière demeure ce week-end dans son village de la Sanaga Maritime.
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Comme l’exige la tradition des rituels mortuaires chez les hommes en robe noire, maitre Samuel Victor Diboma II a eu droit à des hommages judiciaires. Le cadre choisi pour cette cérémonie n’était autre que la Cour d’Appel du Littoral, au quartier Bonanjo à Douala. Peu après la levée du corps de l’avocat, jeudi dernier à la morgue de l’hôpital de Région militaire numéro deux, le cortège funèbre coiffé par le bâtonnier de l’ordre s’est dirigé vers la Cour d’Appel.

Le bâtonnier, maître Mbah Éric Mbah, a exhorté ses confrères à ne pas baisser les bras dans la recherche de la vérité sur la disparition de ce juriste. « Cependant, il est de notre devoir de veiller scrupuleusement à ce que toute la lumière soit faite, dans le respect des lois de la République, sur les circonstances exactes du décès de notre confrère et de concourir ainsi à élucider et mettre en cause la responsabilité pénale des auteurs ou la responsabilité civile de l’hôpital Laquintinie », a-t-il affirmé. Depuis le décès de maître Diboma II, le 03 janvier 2023, le bâtonnier n’a eu de cesse de dénoncer la négligence dans la prise en charge de leur confère à hôpital Laquintinie de Douala, où il avait été conduit après avoir été poignardé par des individus non loin de sa maison, au quartier Cité Sic, alors qu’il rentrait d’une soirée de détente « J’ai donné des instructions précises au comité ad-hoc mis en place, chargé du suivi de cette affaire pour que l’enquête préliminaire ouverte soit diligentée avec célérité, sans complaisance ni laxisme. Au nom de l’ensemble du Barreau que je représente, et de la famille du Confrère éprouvée, je veillerai personnellement à ce que la justice suive son cours jusqu’à son terme dans le respect des lois de la République, celles qui protègent le droit à la vie et la liberté humaine.

C’est l’occasion pour moi de rappeler à votre attention que dans le cadre du suivi des affaires de cette nature à ce stade de la procédure, même si aux termes de l’article 19 de notre Loi Organique » l’avocat a le choix des moyens de défense et de la forme sous laquelle il entend les présenter, « il reste astreint aux obligations déontologiques liées à la pratique de notre profession et notamment le secret professionnel dont il ne peut être délié. » Né le 21 février 1968, maître Samuel Victor Diboma II exerçait le métier d’avocat depuis le 04 juillet 2018.

Théodore Tchopa


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