Treize partis politiques ont déposé des dossiers pour prendre part à l’élection sénatoriale du 12 mars prochain. Conformément au code électoral, le Conseil électoral s’est réuni le 1er février 2023, à son immeuble siège. C’était à l’occasion de sa deuxième session de plein droit consacrée à l’examen et à la validation des dossiers de candidatures.
L’examen des dossiers est un exercice à la fois minutieux et intense qui requiert, outre la rigueur morale, un sens hautement élevé de l’intérêt général et un esprit d’éthique et du discernement. Le président du Conseil électoral, Enow Abrams Egbe, a appelé à la vigilance et au professionnalisme de chaque membre car les enjeux sont énormes. « Sans qu’il y ait besoin d’en rappeler les enjeux aussi bien sur l’échiquier politico-institutionnel et démocratique de notre pays que le parachèvement en cours du processus de décentralisation, il est attendu de chacun de nos collaborateurs qu’ils se montre à la hauteur de la tâche, en restant comme toujours professionnels, intègres, assidus mais aussi et surtout, qu’ils fassent preuve de confidentialité lors du traitement des informations ».
Pour la fluidité dans l’examen des dossiers, les membres se sont accordés sur la méthodologie efficace et fluide, objective et transparente, qui privilégie l’action simultanée et la participation collective de chaque intervenant dans la chaîne d’activités ainsi définie. Selon l’article 231 du code électoral en son alinéa 3 : « Quinze jours au moins avant la date du scrutin, le Conseil électoral arrête et publie la liste des candidats. Notification en est faite immédiatement au Conseil Constitutionnel ».
L’une des grandes nouveautés de cette troisième élection sénatoriale de l’histoire politique du Cameroun (après 2013 et 2020, Ndlr) sera la prise en compte, pour la première fois, des Conseillers régionaux en tant qu’électeur à part entière du Collège électoral.
Les 13 partis politiques en lice
Rdpc, Undp, Upc, Sdf, Fdc, Jdc, Ucdi, Andp, Mdr, Pcrn, Fsnc, Ums et l’Udc.