Accident

Le Sous-préfet de Njimom, dans le Noun, victime d’un accident de la circulation

Selon les affirmations de l’autorité administrative, cet incident a été causé par le maire de cette localité dans le cortège du préfet du Noun, le lundi 23 janvier dernier. Une affirmation rejetée par l’élu, joint au téléphone.
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Un climat délétère est au cœur de la collaboration entre le sous-préfet et le maire de Njimom. En effet, depuis le lundi 23 janvier dernier, un autre épisode alimente les conservations au sein du public de cet arrondissement du département du Noun dans la région de l’Ouest et sur les réseaux sociaux.  Chacun y va selon sa sensibilité, sa chapelle politique ou de son entendement. Cette localité fait ainsi parler d’elle à la suite de l’accident de la circulation dont a été victime, Roger Tanefo, sous-préfet de cette unité administrative. Selon ses déclarations, cet incident a été causé par le premier magistrat de la ville de Njimom, tous présents dans le cortège du préfet du Noun, venu dans cet arrondissement, se rassurer de l’état des travaux du Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj). Une visite en prélude à l’inauguration  dudit  centre  par  le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Les cérémonies y relatives, couplées au lancement de la onzaine de la jeunesse sont prévues à Njimom le mardi 31 janvier dernier. Contacté, le sous-préfet précisera que cet accident a été enregistré au moment où ils revenaient « de Njimom dans le cadre d’une visite sur le site du chantier du Cmpj qui devrait être inauguré le 31 janvier par  le  Minjec.  Le maire qui a délibérément refusé de nous accompagner viendra nous retrouver à l’escale des obsèques de l’Iman central. Après avoir salué la famille, je devais aller raccompagner le préfet à la sortie. La maire est entrée dans le cortège et a engagé un dépassement au niveau d’un ravin d’environ 75 mètres de profondeur. Dieu aidant, nous avions pu rabattre du côté opposé. Ce dernier n’est pas venu à notre secours.  Il est allé directement regrouper les motos à Njimom pour leur faire savoir qu’il venait de nous tuer (le stagiaire et moi). Une fois à l’hôpital (de district de Foumban), il viendra à l’entrée de notre salle d’hospitalisation crier victoire, et dire à tout le monde que je n’ai encore rien vu ».

La maire est entrée dans le cortège et a engagé un dépassement au niveau d’un ravin d’environ 75 mètres de profondeur.

Joint au téléphone, Adamou Njifen, maire de Njimon confiera qu’au retour du préfet, au cours de sa descente préparatoire à la visite du Minjec dans cette localité, « il était question de le raccompagner.  J’étais derrière le sous-préfet de Foumban. Et le sous-préfet de Njimom était devant nous.  Subitement, il a mal négocié un virage et s’est retrouvé dans le ravin.  Derrière lui, c’était le sous-préfet de Foumban. Moi, j’étais plutôt derrière le sous-préfet de Foumban. Le commissaire et autres étaient derrière moi. Je ne sais pas pourquoi je peux sortir du lot pour aller bousculer le sous-préfet.  Il était lui-même au volant de son véhicule. Il faut qu’on se dise les vérités. Je crois qu’on a d’ailleurs fait le constat. Une enquête est en cours. Je n’étais pas près du sous-préfet de Njimom. D’ailleurs, le témoin oculaire de cet accident est le sous-préfet de Foumban.  La victime de cet accident de la circulation a juste mal négocié le virage étant donné qu’il était en excès de vitesse.  Nous ne savons où il allait puis que le préfet était à la tête du cortège avec le commandant de compagnie ».

Je ne sais pas pourquoi je peux sortir du lot pour aller bousculer le sous-préfet.

L’on se souvient encore d’une altercation entre le Sous-préfet et le maire de Njimom il y a quelques semaines. C’était ainsi lors de la tournée de prise de contact de cette autorité administrative, nommée par décret présidentiel à la suite des derniers mouvements dans la préfectorale.

Aurélien Kanouo


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