L’économie du Cameroun est secouée depuis plus de 3 ans par de nombreuses crises. La guerre russo-ukrainienne n’a pas arrangé les choses. C’est dans ce contexte que le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, s’est présenté devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale le samedi 26 novembre dernier. Une semaine plutôt, il était à l’hémicycle lors de la plénière consacrée aux discussions générales sur le projet de loi de règlement de l’exercice 2021 du budget. Après plus de 10 heures de travail (10H-21H), le ministre est ressorti rassuré. Il était question pour le membre du gouvernement de présenter les perspectives économiques du pays pour l’exercice 2023. « Les recettes de services ont un potentiel de presque 600 milliards. Mais, nous recouvrons à peine 150 milliards. Nous avons pensé que pour l’année 2023, on peut aller à 250 milliards. Nous voulons accorder beaucoup plus d’importance à la restructuration des entreprises publiques », a souligné le ministre. En réalité, plusieurs entreprises publiques constituent à ce jour un risque budgétaire pour l’Etat. En effet, elles consomment beaucoup plus de subvention sans retour. Au niveau de commission technique de réhabilitation, un travail va être fait pour palier la situation. « Nous restons optimistes avec un taux de croissance qui serait supérieur de 4% avec une inflation que nous voulons maitriser parce qu’elle a dépassé les 4,6%. Nous voulons rentrer à un niveau de 3% ». Pour atteindre ces résultats projetés par le gouvernement, le ministre des Finances Louis Paul Motaze, souhaite une accalmie totale dans les régions en troubles à savoir : l’ExtrêmeNord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le minfi va défendre dans les prochains jours devant la représentation nationale, la loi de finance pour l’exercice 2023. En rappel, le budget de l’Etat au titre de l’exercice 2023, soumis pour appréciation à la chambre basse du parlement, s’équilibre en ressource et en emplois à la somme de 6 345,1 milliards de Fcfa contre 6 080,4 milliards en 2022 ; soit une augmentation de 264,7 milliards de Fcfa.