Pour sa mise en œuvre, la CSU cible les enfants de 0 à 5 ans qui bénéficieront de la prise en charge gratuite du paludisme simple et grave, les femmes enceintes dans les trois régions septentrionales (Extrême-Nord, Nord et Adamaoua), à l’Est et dans le Sud via le chèque-santé, les personnes de tout âge vivant avec le VIH-sida, la tuberculose, l’insuffisance rénale et l’onchocercose.
Le panier de soins, apprend-on, couvre les aspects préventifs, promotionnels et curatifs. Avec la CSU, les soins d’hémodialyse devraient passer de 720 000 à 15 000 FCFA l’an pour tous les malades enrôlés. Comme les personnes dialysées, les femmes enceintes devront également payer un « forfait » via le programme chèque-santé, un mécanisme de prépaiement des services de santé qui vise la réduction de la mortalité néonatale et maternelle à travers l’amélioration de la prise en charge de la femme enceinte. Concrètement, une femme enceinte dans les cinq régions susmentionnées va acheter un chèque-santé à 6000 FCFA et bénéficier de la prise en charge de ses soins durant sa grossesse, ainsi que son nouveau-né jusqu’à ses 42 jours. Le gouvernement affirme que le panier de soins va aller s’élargissant au fil du temps pour, au final, prendre en compte toute la population.
L’objectif, selon les autorités, est de garantir un accès équitable aux soins de santé de qualité à tous les Camerounais sans que cela génère pour eux des difficultés financières