Jérôme Essian
L’association des maires de villes du Cameroun a adopté cet outil samedi dernier lors de la tenue de sa cinquième assemblée générale.
Les maires de ville ont été pendant ces derniers mois particulièrement à l’écoute des populations et ont obtenu de cette écoute, un certain nombre d’attentes qu’ils ont décidé de transformer en plan d’actions pour leurs villes dans les mois à venir. D’après Roger Mbassa Ndine, maire de Douala et président de l’association des maires de villes du Cameroun, « c’est un plan d’action à cours et à moyen terme ». Samedi, 05 avril 2025 à l’occasion de la tenue de la cinquième assemblée générale de l’association des maires de villes du Cameroun sous le thème : « Compétences transférées et solidarité des villes du Cameroun pour un développement harmonieux », Roger Mbassa Ndine a été explicite. Le maire de Douala fait savoir en effet que, « ce plan d’actions s’articule autour de quatre points principaux. La voirie urbaine avec en particulier les questions d’entretien et d’extension du réseau routier, l’éclairage public avec en priorité les questions de maintenance et de densification du réseau routier dans nos villes, l’hygiène et la salubrité qui englobent la collecte et l’enlèvement des ordures et le maintien de la propreté dans l’espace public. Quatrième point, l’assainissement qui englobe aussi l’entretien et la construction des caniveaux, des drains et des dalots ».
Fiscalité locale
Samedi, 05 avril 2025 au centre touristique de Nkolandom près d’Ebolowa, les maires des principales villes du Cameroun ont également abordé la question de la loi sur la fiscalité locale ainsi que les questions de procédures de passation des marchés publics et la mise en place du service public de police municipale. Le maire de Douala ajoute qu’ « au terme de nos échanges sur tous les différents points et afin de nous permettre de réaliser les projets liés à ce plan d’actions, les maires de villes sollicitent de l’Etat la simplification et la mise en veilleuse des procédures longues et bloquantes de passation des marchés publics. Surtout en cette année électorale afin de faciliter la réalisation des travaux d’urgence. En deuxième lieu, une allocation spéciale pour le financement des projets urgents liés aux priorités dont nous venons d’évoquer ». Au terme du conclave de Nkolandom, Daniel Edjo’o, maire d’Ebolowa qui accueillait ses homologues s’est félicité. « Nous sommes rentrés en profondeur dans les problèmes qui minent nos villes et notre président a présenté le retour des populations parce que c’est de ça qu’il s’agit », a-t-il déclaré. Le premier magistrat de la ville d’Ebolowa poursuit : « notre première clientèle ce sont les populations. Donc, nous avons parcouru leurs besoins, leurs sollicitations et leurs soucis. Et vous savez que le cahier de charges des maires de villes c’est améliorer le cadre et les conditions de vie des populations. Donc, il était question pour nous de nous pencher sur les stratégies à adopter pour résoudre et solutionner ces problèmes ». Les assises de Nkolandom se sont achevées par l’appel des maires de villes du Cameroun à la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle d’octobre prochain en lui assurant de tout leur soutien.
