L’élection sénatoriale annoncée pour le 12 mars 2023 fait courir. Samedi dernier, date butoir de dépôt des listes des candidatures à cette troisième élection de l’histoire du genre (après 2013 et 2018, Ndlr), le compteur affichait 13 partis politiques à savoir : Rdpc, Undp, Upc, Sdf, Fdc, Jdc, Ucdi, Andp, Mdr, Pcrn, Fsnc, Ums et l’Udc.
Des 13 partis politiques, seul le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), favori à cette échéance, présente des listes dans les dix régions du pays comme en 2013 et 2018. Le Social democratic front (Sdf) plongé dans des dissensions internes depuis des mois, présente des listes dans deux régions à savoir : Nord-Ouest et Adamaoua. Le symbole est fort. Le parti de la balance perd du terrain car il sera absent dans les régions de l’Ouest, Littoral et dans le Sud-Ouest où il compte un nombre important de militants. « Apparemment nous sommes incapables de déposer des listes dans les dix régions, alors que nous sommes prétendument un parti politique national », comment un cadre du Sdf.
De nouveaux partis ont également déposé des listes. C’est le cas du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) de Cabral Libii. Fdc, Jdc, Ucdi sont aussi de la partie. Après cette étape consacrée au dépôt des listes, Elections Cameroon (Elecam) va les dépouiller afin de s’assurer de la conformité des listes à la lumière du code électoral. Selon l’article 231 en son alinéa 3 : « Quinze jours au moins avant la date du scrutin, le Conseil électoral arrête et publie la liste des candidats. Notification en est faite immédiatement au Conseil Constitutionnel ».
Author: Solière Champlain Paka
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