180 jeunes ont été sensibilisés le 22 juin dernier sur les difficultés qui entravent l’épanouissement des enfants.
Dans un contexte marqué par les crises sécuritaires, les droits des enfants subissent plusieurs menaces. Ils sont victimes des cas d’atteinte à la vie, ainsi que les difficultés pour accéder à l’éducation. A côté de ceci, des pesanteurs sociales compliquent l’épanouissement surtout des milliers des jeunes filles victimes des mariages précoces et des mutilations génitales. Sans oublier l’exploitation et le travail des enfants dont plusieurs jeunes de moins de 18 ans subissent au quotidien. Telles sont les problématiques qui intéressent les 180 jeunes députés réunis depuis le 17 juin dernier à Yaoundé dans le cadre de la 25e session parlementaire des députés juniors.
Ulrich Temgoua, député junior du département du Mfoundi dans la région du Centre est parmi les 180 jeunes réunis dans le cadre de la 25ème session parlementaire des députés juniors. Ce jeune de 13 ans compte saisir de cette opportunité pour s’imprégner des différents droits de l’enfant afin d’aller sensibiliser les autres jeunes de son département : « je suis très fier de représenter les jeunes dans cette session parlementaire. Nous sommes en principe les ambassadeurs pour assurer la défense des droits de l’enfant. Le premier droit d’un enfant c’est d’avoir une identité légale. Une fois après la naissance, d’un enfant, les parents doivent veiller à ce qu’il soit enregistré dans un centre d’état civil. Seul l’acte de naissance permet à l’enfant d’avoir accès aux autres droits comme l’éducation, la santé, la droit au travail, le droit au vote au le droit de participer à la vie politique de son pays », affirme le jeune député junior. Les 180 députés réunis à Yaoundé viennent des dix régions du pays. Le 22 juin dernier, ces parlementaires ont pris part à une session d’information qui s’est tenue au lycée technique de Nkolbisson. La session organisée par l’Unicef avait pour objectif d’informer les députés sur les différents droits de l’enfant. « C’est une occasion pour nous d’engager les enfants dans la citoyenneté pour aider les jeunes à être des bons citoyens. Nous avons profité de cette occasion pour échanger avec eux et les sensibiliser en leur donnant les informations dont ils ont besoin pour défendre les droits des enfants dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la nutrition … », affirme Anne Fouchard, chef communication, plaidoyer et partenariats à l’Unicef Cameroun.