Un programme sur l’entrepreneuriat dans les écoles catholiques

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 C’est l’idée qui a émergé du 3ème Comité permanent d’évaluation de l’année scolaire 2023-2024 organisé par la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) le 21 juin dernier à Yaoundé.

 

Assurer davantage l’ouverture à l’emploi dans notre pays, en promouvant l’enseignement scientifique et technique dans les écoles catholiques des 26 diocèses du Cameroun ; produire des manuels supplémentaires pour les écoles catholiques, avec l’autorisation de l’État; mettre en place dans les établissements catholiques un programme sur l’entrepreneuriat, qui permettra aux étudiants sortant de subvenir à leurs besoins. Voici quelques recommandations émises lors du 3ème Comité permanent d’évaluation de l’année scolaire 2023-2024 organisé par la Cenc vendredi dernier à Yaoundé.

Cette rencontre a notamment servi de boussole pour réajuster les manquements de l’année écoulée pour une meilleure organisation de l’année scolaire à venir. Malgré les difficultés majeures rencontrées tels l’arrimage des salaires au SMIG; la baisse des effectifs et des subventions de l’Etat; la violence et la dépravation des mœurs sans oublier l’instabilité du personnel, l’Eglise catholique ne ménage aucun effort pour concrétiser ses projets, que ce soit dans le domaine de l’éducation ou au sein de l’Eglise elle-même. « Conscients des dangers de la toxicomanie, de la violence et des tendances anti-Église, il serait nécessaire de surveiller le type d’élèves admis et les enseignants recrutés d’une part, et d’autre part d’intensifier la discipline et le soin pastoral tant pour les élèves que pour les enseignants. Également, afin de promouvoir la stabilité des enseignants, il est nécessaire d’améliorer autant que possible leurs conditions de travail », indique Mgr Paul Nyaga, le Secrétaire général de la Cenc.

L’offre éducative de l’Eglise vise à former des jeunes de manière holistique, en les encourageant à adopter des valeurs citoyennes et chrétiennes. Elle s’efforce à maintenir son leadership en termes de résultats scolaires et de formation humaine tout en promouvant une bonne gouvernance. « Le travail sera fait. Il suffira juste de suivre la feuille de route, qui est comme les béatitudes dans l’Évangile. Il est certain qu’en suivant cette feuille de route, l’éducation catholique dans nos différents diocèses, institutions religieuses et autres ne suivra pas un mauvais chemin. Le mot d’ordre c’est l’excellence et la transparence, la bonne gouvernance.  Pour qu’on retrouve cette excellence, il faut qu’il y ait la qualité dans le personnel que nous recrutons. Il faut également que les responsables de l’Eglise prêchent eux-mêmes par le bon exemple », a-t-il précisé.

Roseline Ewombe Eboa (Stg)

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