stagiaire
Le Symposium se tient à l’Institut des Relations internationales du Cameroun. Les travaux ont été ouverts par le Secrétaire général du ministère des Relations extérieures.
Après les assises de la 44ème Conférence ministérielle de la Francophonie (Cmf) tenues les 04 et 05 novembre 2023 au Palais des congrès de Yaoundé, ayant abouti aux « Résolutions de Yaoundé », des réflexions sur les jalons d’une stabilité constitutionnelle se poursuivent depuis hier, 11 septembre 2024 au campus de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (Iric). Elles s’achèvent ce jour, ceci dans le cadre d’un symposium de suivi de ces Résolutions, en prélude au prochain au 19ème sommet de la Francophonie prévu du 04 au 06 octobre prochain à Paris. Au terme celui-ci, des recommandations retenues seront portées à l’intention de l’Organisation internationale de la Francophonie, apprend-on. L’ouverture de ce prolongement des réflexions s’est tenue en présence de S.E. Daniel Urbain Ndongo, le Directeur général de l’Iric, d’Hilarion Etong, le président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, des représentants des autres administrations, des étudiants de cette école et des officiers stagiaires de l’Emia.
Il s’agit d’une initiative du Cameroun et ces travaux constituent une opportunité de réflexions collectives sur la rupture de l’ordre démocratique dans l’espace de la Francophonie, selon son représentant pour l’Afrique Centrale, Fadema Madkome Waguena. Ils visent aussi : « La mobilisation des principaux acteurs dont les actions de terrain concourent à la construction, à la défense et à la consolidation de l’Etat de droit ainsi qu’à la promotion du respect du droit de l’Homme et à l’accompagnement des processus électoraux en Afrique centrale. Il s’agit d’identifier les causes conjoncturelles et structurelles de la contestation de l’ordre constitutionnel, ses conséquences et de proposer à partir des Résolutions de Yaoundé ce qu’il y a lieu de faire pour éviter le pire en situation de transition politique complexe », explique-t-il prenant la parole à l’ouverture de ce symposium dans l’amphithéâtre 250 de l’Iric.
Ce cadre réflexif annonce aussi la grand-messe politique francophone puisque : « Il vise à comprendre les grands cadres de débats qui animent les recherches sur le poids et la solidité des principes constitutionnels dans l’accélération des processus démocratiques », déclare S.E. Oumarou Chinmoun, le Sg du Minrex. Et d’ajouter : « Par les analyses croisées des problématiques de l’Afrique centrale, d’explorer les dividendes de la paix, de la démocratie, la sécurité peuvent se développer avec la stabilité constitutionnelle ». Plusieurs thématiques meubleront ces moments d’échanges telles que : « Démocratie représentative, gouvernance participative et consolidation des consensus nationaux ».
Jean Ateba Onguene (Stagiaire)
