Le directeur général des élections, Erik Essousse, a fait le point des inscriptions le 03 août 2024, au cours de la conférence de presse tenue à l’immeuble siège d’Elecam à Yaoundé.
Le 31 août dernier marquait la fin des inscriptions sur la liste électorale (pour ce qui est de l’année 2024) conformément à l’article 74 du code électoral. Il dispose que : « Les listes électorales sont permanentes. Elles font l’objet d’une révision annuelle sur l’ensemble du territoire national. La révision annuelle des listes électorales commence le 1er janvier et s’achève le 31 août de chaque année ». Cette année, on a noté un engouement particulier au niveau des différentes antennes d’Elecam et des points d’enrôlements. Des acteurs de la société civile se sont mobilisés pour accompagner Elections Cameroon (Elecam) sur le terrain.
Le directeur général des élections, Erik Essousse, a présenté son satisfecit le 03 septembre dernier lors de la conférence de presse à l’immeuble siège d’Elecam. Il était « largement satisfait » des chiffres obtenus à l’issue de cette opération. De manière globale, on a enregistré 755 085 nouveaux inscrits ; soit 443 270 hommes et 311 815 femmes. Parmi ces inscrits, on note 8 830 camerounais de la diaspora, 489 869 jeunes et 654 personnes vivant avec un handicap. Au 31 août 2024, le fichier non toiletté pointe 8 116 960 inscrits. En effet, le processus de nettoyage va permettre de supprimer les doublons et retirer du fichier, des personnes décédées. Jusqu’ici, des plaintes au sujet de la non-disponibilité des cartes d’électeur ont animé les débats. En réalité, Elecam a cessé de produire les cartes car l’imprimante n’était plus en état. Erik Essousse a indiqué que la production des cartes va reprendre dès le mois d’octobre prochain.
Dans un contexte politique comme le nôtre, de nombreux acteurs n’ont cessé de remettre en question la neutralité d’Elections Cameroon. Une accusation réfutée par le directeur général des élections qui dit travailler avec les différentes parties prenantes pour des élections justes, libres et transparentes : « Elecam travaille dans le cadre de la loi. Nous travaillons dans les commissions mixtes de révision des listes électorales … Même dans les bureaux de vote, il y a toutes les parties prenantes. Notre système est inclusif ». Le Cameroun s’apprête à organiser plusieurs échéances électorales. Déjà l’année prochaine, les électeurs vont se rendre aux urnes pour élire le prochain président de la République.