Après son élection, le président de la Fécavolley parle globalement de son plan d’action pour pouvoir relever le niveau de la discipline.
Pourquoi avoir organisé cette Assemblée générale extraordinaire en ce moment ?
Au terme d’une olympiade, il faut que les exécutifs fédéraux se redéployent. Et la fédération camerounaise de volleyball, dans son ambitieux programme, a cru bon de lancer déjà ces élections. Et les volleyeurs ont bien voulu me reconduire à la tête de cette association. Je voudrais dire aux uns et aux autres que nous avons passé des moments difficiles pendant deux ans. Mais, grâce à la légalité ; grâce à la force du droit, nous avons pu tenir. Nous allons continuer à œuvrer dans trois sens, notamment le service public, parce que nous avons une mission de service public. Mais aussi allons aller vers l’entrepreneuriat privé, parce que le volleyball, c’est aussi des affaires ; c’est de l’économie. Donc, nous allons mettre sur pied un management propre aux entreprises privées. Enfin, nous allons aussi faire de l’entrepreneuriat social, parce que nous avons entre nous des sommes ; nous sommes des hommes ; nous sommes des hommes et il faudrait que ces aspects sociaux ne soient pas éludés. Pour finir, je voudrais dire aux uns et aux autres que la Fédération camerounaise de volleyball compte six coupes d’Afrique des nations gagnées pour ce pays. Je crois que nous sommes, sinon, au même niveau que le football. Nous pourrons même dépasser le football. Donc, il est de bon ton que nous continuons notre travail. Et je voudrais profiter de cette tribune pour dire aux pouvoirs publics, que nous avons les moyens de faire mieux. Nous attendons un accompagnement, comme cela a été par le passé pour pouvoir continuer à performer.
Maintenant, sur le terrain, quels sont vos chantiers immédiats ?
Nous allons continuer à mettre en œuvre notre plan stratégique 2023 – 20233. C’est un plan qui avoisinait 45 milliards Fcfa. Mais au regard du retard que nous avons pris et des problèmes que nous avons connus, nous avons été obligés d’ajuster ce plan d’action, qui est aujourd’hui, pratiquement de 22 milliards FCfa, pour les huit années qui arrivent. Donc, immédiatement, nous allons convoquer le conseil d’administration, pour mettre sur pied le chronogramme de nos activités et pas plus tard qu’au mois de novembre, relancer avec les compétitions.