L’Organisation nationale des associations des parents d’élèves de l’enseignement catholique (Onapeec) a tenu la première journée de sa 33ème assemblée générale ordinaire le 20 novembre 2024 au siège de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun (CENC).
C’est sous le thème « Le parent et la responsabilité d’éduquer à l’ère de la digitalisation » qu’a été estampillée cette 33ème assemblée générale ordinaire de l’Onapeec qui se tient du 20 au 21 novembre 2024. C’est dans un contexte où la question de la responsabilité d’éduquer à l’ère de la digitalisation est considérée comme faisant partie des urgences éducatives, que cette organisation a décidé d’y consacrer cette énième assemblée. De plus en plus employé dans le jargon éducatif, le terme digitalisation se fait via la technologie et aux supports numériques permettant la conservation, le partage et les recherches de données.
Son rôle dans l’éducation est de plonger les apprenants dans un monde de dématérialisation où la technologie permettra de ne plus avoir besoin de manipuler la matière. Tout ceci grâce à l’accompagnement des parents afin d’éviter les écarts de conduites des jeunes souvent constatés sur les réseaux sociaux. « Le parent doit être formé pour mener l’enfant vers la digitalisation et ce à travers l’école catholique. Il doit être lui-même outillé sur l’impact, les avantages et dangers de celle-ci », déclare le président national de l’Onapeec, Wilfried Donatien Ntolo.
La 1ère journée de cette assemblée générale s’est tenue le même jour que la journée internationale des droits de l’enfant. Un signe qui montre l’importance de l’éducation et par ricochet de la bonne éducation dans la vie d’un enfant. « Le plus grand héritage qu’un parent puisse donner à sa progéniture c’est une bonne éducation. Et à l’école catholique hormis de l’éducation, il y’a une formation humaine complète », soutient le président national de l’Onapeec. Conscient du coût élevé de scolarité de l’école catholique, il a cependant une raison claire à savoir celle de la formation humaine qu’elle offre. Cette journée était également l’occasion pour l’Onapeec d’évaluer les rendues des assemblées précédentes et de présenter leur nouveau bureau. De nombreux présidents des diocésains du Cameroun ont pris part à cette assemblée générale. Un acte de présence qui leur a permis non seulement de communier ensemble et de grandir en connaissances dans le domaine de l’éducation mais également de lancer un appel d’aide.
On se rappelle encore des affres des eaux qui ont occasionné la perte de nombreuses bâtisses éducatives dans la ville de Yagoua. « La rentrée scolaire n’a pas été facile vu les effets néfastes des inondations. Presque toutes les écoles dans cette zone ont été inondées, ce qui a empêché l’accès aux salles de classe. Il y’a eu également l’effondrement du pont principal qui menait à presque toutes les écoles. Il a fallu que les pouvoirs publics ainsi que le diocèse puissent délocaliser certains établissements dans des bâtiments de fortune afin que les cours aient lieu », relate le président diocésain de Yagoua pour les APE, Guiswe Galgaba Giscard. Il lance également un cri de détresse à l’endroit des personnes de bonne volonté pour accompagner ces établissements dans la reconstruction des bâtiments détruits.
Hilary Sipouo (stagiaire)