
Ils sont en possession des récépissés des Cartes nationales d’identité (Cni) depuis le 11 novembre dernier. Il s’agit de 1000 personnes au total dans l’arrondissement de Batouri particulièrement de la localité de Badangoe. Les frais d’établissement des Cni ont été entièrement pris en charge par la mairie de la commune de Batouri avec le soutien de la Fondation Mtn. « La carte nationale d’identité est une pièce qui fait défaut aux populations de la localité concernée. Nous avons donc jeté notre dévolu sur l’éradication de ce déficit », indique le président de la fondation Mtn. Les populations de la localité de Bandagoé avaient des difficultés pour justifier leur nationalité à cause du manque de ce document essentiel. Conscient de cette difficulté, le maire de la commune de Batouri a pris sur le dos de la collectivité territoriale décentralisée de faire établir des Cni à toutes les populations de cette localité de Badangoé. « Nous sommes très contents car c’est un gros problème que Mtn vient résoudre. Il ya beaucoup qui ne pouvaient pas payer les frais exigés pour la Cni au delà de tout ceci il y a les frais de transport car notre village est quand même loin de Batouri, il faut payer le transport et ce n’est pas facile », explique le chef du village Badangoé.
Pour le maire de la ville de Batouri, les populations doivent être en conformité avec les lois en vigueur de la République, et parmi elles, il y a l’établissement d’une Cni si on veut jouir des privilèges de sa nationalité. «L’Etat assure la sécurité de ses compatriotes et pour être reconnu comme tel, il vous faut avoir un document pour le prouver et ce document est la carte nationale d’identité. Voilà pourquoi nous avons pris la peine de faciliter l’obtention du précieux sésame aux populations de cette localité », confie Auberlin Abdou Mbellessa, le maire de la commune de Batouri. Cette initiative doit s’étendre dans tout l’arrondissement de Batouri afin que chaque citoyen puisse entrer en possession de sa carte nationale d’identité. « En fonction de nos moyens, le même exercice sera fait dans d’autres localités de notre commune qui ont la même difficulté », annonce Arlette Lonang, de la commune de Batouri.