
Depuis plusieurs mois, l’économiste est présenté comme le joker de Yaoundé dans la course au poste de président de la Bad.
Albert Zeufack souhaite briguer le poste de président de la Banque africaine de développement (BAD). En milieu d’année, le directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la République Démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé-et-Principe s’en est ouvert à l’ambassadeur du Cameroun en RDC, Martin Chungong Ayafor.
Un dossier a été préparé et envoyé à Yaoundé. Cependant, à quelques semaines de la clôture des candidatures, le sommet de l’État reste aphone. L’économiste camerounais demeure néanmoins optimiste : « Je continue de croire que les autorités vont réserver une suite favorable à mon dossier pour donner plus de chances à l’Afrique centrale…», lâche-t-il sur notre insistance. Cette sous-région n’ayant jamais présidé aux destinées de cette institution financière, plusieurs analystes estiment que le poste devrait cette fois revenir à un candidat issu d’un pays membre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Mais rien n’est gagné.
Pour se donner des chances de succéder au Nigérian Akinwumi Adesina, dont le mandat arrive à son terme le 31 août 2025, l’Afrique centrale doit proposer un profil capable de convaincre les 82 actionnaires de la BAD, dont 28 pays non africains.