La spécialiste du 400m haie joue sa survie dans la compétition ce lundi, tandis que le coureur du 100M plat a échoué en demi-finale hier, après sa 4ème place en 10 secondes.
Linda Angounou avait deux objectifs à son arrivée à Paris pour les JO. Pulvériser le record du Cameroun en 400 mètres haie et se qualifier pour une finale des Jeux dans sa catégorie. Le premier objectif a été atteint hier, lors de sa première course dans une olympiade. Pour le deuxième, il faudra patienter jusqu’à ce lundi matin. Hier, en matinée, la sprinteuse a d’abord battu le record du Cameroun en parcourant les 400 mètres haies, en 55,69 secondes. Sa dernière place dans cette série ne restera qu’anecdotique, car le chronomètre de la sprinteuse de 31 ans lui permet d’avoir une seconde chance ce lundi, dans le cadre du repêchage pour une place historique en demi-finale. Linda Angounou sera au départ de la 3ème course à 9h50.
Emmanuel Eseme n’a pas eu la même chance. Auteur d’une belle performance samedi pour son entrée en lice. Le Camerounais a réalisé sa meilleure performance aux JO, en courant le 100 mètres en 9,98. Un chrono synonyme de qualification pour les demi-finales. Après avoir suscité beaucoup d’espoir, le porte-étendard de la Team Cameroon a échoué aux portes de la finale dimanche, finissant 4ème de sa série, à 9 secondes de la qualification en finale. Le pensionnaire du Sporting Club du Portugal n’a pas pu se qualifier pour la finale, mais estime pouvoir s’améliorer davantage pour les prochaines échéances.
« Je n’avais pas assez de ressources pour pouvoir m’entraîner en France. Je n’avais pas de bourse, je n’avais aucun moyen de faire entrer de l’argent. Le Sporting m’a proposé de venir m’entraîner, sans frais. Il fallait que je saisisse l’opportunité et je pense que ça a été très bon pour moi », confiait Emmanuel Eseme à TV5 Monde. Le natif de Yaoundé bouche une saison marquée par des prouesses lors des Championnats du Monde en salle à Budapest et aux championnats d’Afrique au Cameroun. Ingénieur en environnement, Emmanuel Eseme est titulaire d’un master en environnement, obtenu en 2019 à l’école des Travaux publics du Cameroun.
Linda Angounou reste la seule Camerounaise encore en lice dans ces J.O de Paris. Anita Richelle Soppi Mbella a été battue par la Japonaise Akira Sone aux préliminaires dans la catégorie de plus de 78kg. Dans la même journée, la nageuse Nguelo’o a terminé 3ème de sa série au premier tour du 50 mètres nage libre. Un temps encourageant mais, insuffisant pour poursuivre l’aventure parisienne.
Envoyé spécial à Paris